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« Erdogan et sa famille » impliqués dans le trafic de pétrole avec l’EI, accuse l’armée russe

Moscou a décidé de rétablir les visas pour les Turcs à partir du 1er janvier et appelé ses citoyens à ne plus voyager en Turquie

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan le 29 janvier 2014 à Téhéran (Crédit : AFP/Behrouz Mehri)
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan le 29 janvier 2014 à Téhéran (Crédit : AFP/Behrouz Mehri)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et sa famille sont directement « impliqués » dans le trafic de pétrole avec l’organisation Etat islamique (EI), a dénoncé le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov, dans de nouvelles accusations contre la Turquie qui a abattu un avion militaire russe le 24 novembre.

« Le principal consommateur de ce pétrole volé à ses propriétaires légitimes, la Syrie et l’Irak, s’avère être la Turquie. D’après les informations obtenues, la classe dirigeante politique, dont le président Erdogan et sa famille, est impliquée dans ce commerce illégal », a-t-il déclaré devant plus de 300 journalistes, ajoutant que « le cynisme du gouvernement turc est sans limite ».

La Turquie ne répondra pas aux réactions « émotionnelles » de la Russie après la destruction d’un de ses avions militaires par l’aviation turque et ne s’en prendra pas à ses ressortissants ou à ses intérêts, a assuré son président Recep Tayyip Erdogan.

« Nous adoptons une approche mesurée face aux agissements émotionnels de la Russie », a déclaré mardi soir M. Erdogan, cité par le quotidien Hürriyet, aux journalistes qui l’accompagnaient dans l’avion entre Paris, où il a participé au sommet mondial sur le climat, et le Qatar où il effectue une visite de travail.

Le chef de l’Etat turc a notamment assuré qu’il n’était pas question d’expulser des citoyens russes de Turquie. « Ce ne serait pas digne de la Turquie », a-t-il insisté.

Moscou a décidé de rétablir les visas pour les Turcs à partir du 1er janvier et appelé ses citoyens à ne plus voyager en Turquie.

M. Erdogan a également dénoncé les sanctions économiques adoptées par la Russie. « La Russie est notre partenaire stratégique (…) mais regardez ce qu’ils font : ils sanctionnent nos hommes d’affaires », a-t-il déploré, « nous n’utiliserons pas ce même langage ».

Le président turc a également affirmé que son pays était prêt à se passer du gaz russe, sa principale source d’énergie. « Nous n’avons pas toujours vécu avec le gaz naturel, vous savez. Ce peuple est habitué aux privations », a-t-il dit.

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