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Étude israélienne : Le vaccin Pfizer est sûr pour les patients très allergiques

Sur 429 personnes souffrant d'allergies graves, seules 9 ont eu une réaction au vaccin du COVID, et toutes se sont rétablies rapidement sans autre problème

Hadar Walz, qui souffre d'allergies, est vacciné à l'hoôpital Sheba. (Avec l'aimable autorisation de l'hôpital Sheba)
Hadar Walz, qui souffre d'allergies, est vacciné à l'hoôpital Sheba. (Avec l'aimable autorisation de l'hôpital Sheba)

Une étude israélienne a conclu que les personnes souffrant d’allergies graves peuvent recevoir en toute sécurité le vaccin Pfizer contre le coronavirus, à condition qu’elles soient placées sous surveillance.

L’hôpital Sheba, le plus grand hôpital d’Israël, a mis en place une clinique spéciale pour superviser l’administration des vaccins aux personnes hautement allergiques, avec des évaluations médicales préalables et des médecins présents sur place pour traiter les patients en cas de réactions graves.

Le vaccin Pfizer-BioNTech est de loin le plus utilisé en Israël (Moderna a également été utilisé, mais en quantité limitée).

Plus de 8 000 personnes se sont portées candidates, et 429 personnes souffrant d’allergies graves ont été vaccinées sous observation. Seules neuf de ces 429 personnes ont eu des réactions allergiques, et toutes se sont rapidement rétablies et étaient en bonne santé pendant la période de suivi de deux semaines après l’étude.

L’équipe qui dirige la clinique a présenté ses conclusions dans une étude évaluée par des pairs et publiée dans le Journal of the American Medical Association.

L’étude a conclu que, sous la surveillance d’un expert, « la plupart des patients ayant des antécédents de maladies allergiques et, en particulier, les patients hautement allergiques, peuvent être vaccinés en toute sécurité ».

La Dr Nancy Almog-Levin, chef du service d’immunologie clinique de Sheba qui a dirigé la recherche, a déclaré au Times of Israel que les réactions allergiques étaient plus fréquentes qu’avec d’autres vaccins, mais que leur niveau n’était pas inquiétant et que toutes les réactions étaient facilement gérées.

Elle a fait remarquer qu’au départ, le vaccin Pfizer avait suscité des inquiétudes concernant les personnes très allergiques, et que la Food and Drug Administration (FDA) américaine avait recommandé de ne pas vacciner ces personnes. Cette recommandation a depuis été révisée et désormais, peu de personnes sont exclues pour des raisons d’allergie.

« Maintenant, nos données montrent clairement que les personnes gravement allergiques peuvent être vaccinées en toute sécurité, ce qui est important », a-t-elle déclaré.

« C’est significatif pour les personnes allergiques, mais aussi pour les autres. Car si nous constatons que, même chez les personnes les plus allergiques, le vaccin est sûr, nous pouvons en déduire qu’il est très sûr en termes de réactions allergiques pour le reste de la population ne souffrant pas d’allergies graves. »

Une employée du Magen David Adom prépare un vaccin COVID-19. (Yonatan Sindel/Flash90)

Les auteurs ont suggéré que leur recherche est particulièrement importante car les essais cliniques du vaccin Pfzer ainsi que plusieurs études ultérieures avaient exclu les patients ayant des antécédents de réactions allergiques, et il existe une confusion quant à l’impact des vaccins sur les personnes hautement allergiques.

L’étude décrit comment une évaluation minutieuse des patients allergiques a permis de leur administrer des vaccins en toute sécurité. Ils ont été invités à s’inscrire à l’hôpital Sheba, et 8 102 personnes se sont présentées à l’enregistrement. 6 883 d’entre elles ont été définies comme présentant un faible risque et ont été vaccinées dans des conditions normales.

Le niveau de dépistage suivant a consisté en un questionnaire sur les allergies, après quoi 785 personnes ont reçu une vaccination normale et cinq ont été exclues de la vaccination. Les 429 autres ont été considérées comme nécessitant des soins de la part de la clinique, les vaccins étant administrés sous observation.

Neuf personnes ont eu des réactions allergiques, toutes des femmes. Six d’entre elles ont eu des réactions allergiques immédiates légères, comme un gonflement de la langue ou une toux qui a été corrigée avec des antihistaminiques.

Trois patients ont eu des réactions anaphylactiques, notamment un essoufflement. Deux de ces trois patients avaient déjà reçu un diagnostic d’allergies multiples aux médicaments. Tous les trois ont été traités avec succès avec de l’adrénaline, des antihistaminiques et un inhalateur.

L’étude indique que « Les neuf patients qui ont eu une réaction immédiate à la première dose ont tous été suivis par notre équipe dans les deux semaines ; aucun n’a signalé de symptômes allergiques récurrents ou continus. »

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