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Fitch : Répercussions possibles du conflit à Gaza sur le déficit d’Israël

Yair Lapid, a déclaré que le Budget 2014 devrait permettre d'absorber le coût du conflit, sans hausse des impôts

Yair Lapid, ministre des Finances (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
Yair Lapid, ministre des Finances (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)

L’opération menée par Israël dans la bande de Gaza pourrait conduire l’Etat hébreu à manquer de peu ses objectifs de déficit budgétaire en 2014, a prévenu l’agence de notation Fitch, jeudi.

L’opération militaire « Bordure protectrice » qui a débuté le 8 juillet, pourrait en effet entraîner des dépenses additionnelles représentant de 0,3 à 0,6% du PIB israélien, selon de premières estimations du ministère des Finances israélien, sur cette année et 2015.

« L’impact sur les recettes est plus difficile à prédire et dépendra en partie d’autres conséquences économiques plus générales », précise Fitch dans son communiqué, jeudi.

Au delà de l’opération en cours, « la reprise du conflit avec le Hamas pourrait renforcer la pression pour relever les dépenses militaires, limitant la flexibilité budgétaire », note Fitch.

En 2012, les dépenses civiles primaires représentaient en effet 33 % du PIB d’Israël, rappelle Fitch, soit l’un des taux les plus faibles de l’OCDE.

Néanmoins, cet impact pourrait être limité grâce aux bonnes performances économiques enregistrées par le pays au premier semestre, précise l’agence de notation.

Pour les six premiers mois de l’année, Israël a en effet dépassé ses objectifs budgétaires avec des recettes en hausse et des dépenses plus faibles que prévu, portant le déficit sur 12 mois à 2,5 % du PIB, bien en deçà de l’objectif des 3% sur l’année.

Jeudi, le ministre israélien des Finances, Yair Lapid, a lui-même déclaré que le Budget 2014 devrait permettre d’absorber le coût du conflit, sans hausse des impôts.

« Le fait que l’objectif (de déficit budgétaire, ndlr) soit manqué dépendra de l’impact économique du conflit et de mesures éventuelles de compensation ou de sous-exécution dans d’autres secteurs », commente donc l’agence de notation.

Le conflit pourrait entraîner la baisse de confiance des investisseurs et des consommateurs, ou une chute du tourisme après la suspension temporaire des vols vers Tel Aviv, décidée par plusieurs compagnies aériennes courant juillet.

Le gouvernement israélien présentera son prochain budget au Parlement début novembre, et Fitch donnera sa prochaine évaluation le 21 novembre. Au mois de mai, l’agence avait confirmé la note A+ du pays.

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