Israël en guerre - Jour 592

Rechercher

Fonds iraniens gelés : Ban Ki-moon est prêt à jouer les médiateurs

Le secrétaire général de l'ONU a précisé que Washington et Téhéran devaient être tous deux d'accord pour une médiation

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à la conférence des donateurs de Gaza au Caire, en Egypte, le 12 cctobre 2014 (Crédit photo: AFP / Khaled Desouki)
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à la conférence des donateurs de Gaza au Caire, en Egypte, le 12 cctobre 2014 (Crédit photo: AFP / Khaled Desouki)

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon est prêt à faire office de médiateur dans le litige entre les Etats-Unis et l’Iran concernant les fonds de Téhéran gélés par Washington, mais uniquement si les deux pays le demandent, a indiqué vendredi un porte-parole.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a demandé à M. Ban jeudi dans un courrier d' »offrir ses bons offices de façon à convaincre le gouvernement américain de respecter ses obligations internationales (…) et de libérer les fonds iraniens gelés dans des banques américaines ».

Réponse vendredi du porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric : « Les bons offices du secrétaire général sont toujours disponibles pour peu que les deux parties sujettes à de quelconques tensions ou problèmes le réclament ».

Le 20 avril, la Cour suprême américaine a décidé que l’Iran devrait s’acquitter de près de deux milliards de dollars de compensations sur des fonds gelés aux Etats-Unis. Ces compensations sont réclamées par plus de 1.000 victimes américaines d’attentats fomentés ou soutenus par Téhéran, selon les familles, notamment des attentats contre des garnisons américaines à Beyrouth en 1983 et en Arabie saoudite en 1996.

Dans son courrier à M. Ban, M. Zarif a qualifié cette décision de « vol organisé sous couvert de décision légale » et de « déni de justice ». Il a prévenu que l’Iran se réservait « le droit d’entreprendre les actions légales appropriées, y compris des contre-mesures nécessaires et proportionnées ».

La décision de la Cour américaine intervient dans un contexte sensible de difficile rapprochement entre les diplomaties iranienne et américaine, neuf mois après la signature à Vienne de l’accord historique sur le programme nucléaire iranien.

Ce règlement s’est traduit par une levée en principe de sanctions internationales contre l’Iran.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.