Israël en guerre - Jour 502

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Gadi Mozes « se remet rapidement » malgré les conditions de sa détention, dit sa nièce

Âgé de 81, ans, il s’était imposé une discipline physique et intellectuelle pour se maintenir en forme tout au long de sa captivité et va "étonnamment bien"

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Efrat Machikawa et son oncle, l’ex-otage Gadi Mozes, après sa libération des geôles du Hamas, le 30 janvier 2025. (Crédit : Efrat Machikawa)
Efrat Machikawa et son oncle, l’ex-otage Gadi Mozes, après sa libération des geôles du Hamas, le 30 janvier 2025. (Crédit : Efrat Machikawa)

Efrat Machikawa, nièce de l’ex-otage Gadi Mozes, s’est exprimée devant les journalistes au sujet de son oncle, âgé de près de 81 ans, qui a été libéré jeudi dernier des geôles du groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Il se rétablit très rapidement », a déclaré Efrat Machikawa, ajoutant que Gadi avait été « vraiment terrifié » lors de son transfert vers le véhicule de l’ONU, au milieu de la foule déchaînée à Gaza.

« Il a tenu bon si longtemps, mais ce moment-là l’a particulièrement effrayé. »

Selon Machikawa, son oncle avait une conscience partielle des événements extérieurs pendant sa détention.

Il parvenait à entendre et à voir des bribes d’informations diffusées par les médias, et ses geôliers du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien lui disaient quand Machikawa parlait de lui à la presse, car ils la reconnaissaient aux longues boucles d’oreilles qu’elle porte toujours.

« Il a rassemblé tous les éléments », a-t-elle dit.

« Il comprenait les choses, mais pas totalement. »

Gadi a raconté qu’ils l’appelaient « le vieil homme » en arabe. En raison de son âge, il lui était difficile de dormir à même le sol. Il était enfermé dans des pièces closes où il marchait et comptait ses pas, marchant de 3 à 10 kilomètres par jour.

Il n’a eu que peu d’interactions humaines pendant la majeure partie de sa captivité.

« Il s’est imposé un rythme physique », détaille Machikawa. « Il a aussi cherché à rester intellectuellement actif en relisant sans cesse le même livre en anglais. »

Le peu de nourriture qu’on lui donnait était très peu nourrissant et il a perdu beaucoup de poids, mais « il va étonnamment bien », a dit Machikawa.

Mozes savait que sa compagne, Efrat Katz, avait été tuée lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Sa belle-fille, Doron, enlevée avec ses deux jeunes enfants avant d’être libérée en novembre 2023, est aujourd’hui enceinte et sur le point d’accoucher.

Machikawa insiste sur la résilience mentale de son oncle.

« La première fois qu’il m’a serrée dans ses bras, il m’a dit ‘je suis vivant, je suis normal’ », a-t-elle raconté.

« Il m’a clairement dit qu’il savait qu’il aurait pu changer mentalement, mais qu’il était aussi merveilleux qu’avant. »

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