Gamzu veut les lycéens dans les classes au maximum une fois par semaine
Le chef de la réponse gouvernementale dit perdre le sommeil sur les conséquences possibles de la rentrée scolaire et désirer que les lycées restent majoritairement fermés

Le chef de la réponse gouvernementale au coronavirus en Israël souhaite que les lycéens ne se rendent dans les classes qu’une fois par semaine, voire par du tout, a-t-il révélé mardi, disant que la possibilité d’une recrudescence du virus après la reprise de l’année scolaire lui faisait perdre le sommeil.
Ronni Gamzu a expliqué qu’il évoquerait ses inquiétudes sur le retour des élèves dans les écoles lors de la réunion du cabinet dit « du coronavirus », jeudi prochain.
« Il y a vraiment un risque ici et je tente de le présenter au gouvernement, et je sais que le gouvernement saura soupeser les risques et les avantages », a-t-il déclaré aux journalistes pendant un point-presse.
La responsabilité de l’intensité de la deuxième vague de l’épidémie, au sein de l’Etat juif, a été largement attribuée au retour rapide dans les établissements scolaires après le confinement. Gamzu a indiqué qu’avec cette reprise de l’année scolaire – à un moment où Israël tente de freiner la seconde vague – le pays se trouve dans « une situation très délicate » et la question des conséquences potentielles de la rentrée scolaire, a-t-il dit, « m’empêche de dormir pendant de longues heures ».
Israël compte actuellement 23 399 cas actifs de coronavirus, contre 36 000 à la fin du mois de juillet. 827 personnes ont été hospitalisées, 410 se trouvent dans un état grave et 113 personnes ont été placées sous respirateur.
Le bilan des décès des suites de la maladie est de 698 morts.

Gamzu a indiqué que les enfants au-delà de l’âge de douze ans sont autant susceptibles d’attraper le coronavirus que les adultes. C’est un défi réel, a-t-il estimé, se référant au retour à l’école qui est prévu le 1er septembre.
« Je pense que nous devons séparer les classes accueillant les petits enfants et les classes du secondaire. Les classes du secondaire, avec les enfants d’environ douze ans, présentent le même taux d’infection que les adultes et nous devons donc porter un regard différent sur ces deux catégories », a-t-il continué.
« La première catégorie pourrait venir à l’école sous forme de ‘capsules’, de manière à respecter le nombre d’élèves maximum autorisé en classe. L’autre catégorie doit être appréhendée autrement. Elle pourrait faire des études à distance, les élèves restant totalement chez eux, et ils pourraient venir à l’école environ une fois par semaine pour avoir un cadre ».