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Google dément avoir signé un accord avec Israël pour surveiller YouTube

L'entrevue consistait seulement à "expliquer la politique en terme de contenu controversé, d'alertes et de retrait de contenu," a déclaré un porte-parole du groupe américain

Un dessin de Hasan Abadi encourage les Palestiniens à poignarder des soldats israéliens (Crédit : Facebook)
Un dessin de Hasan Abadi encourage les Palestiniens à poignarder des soldats israéliens (Crédit : Facebook)

Le géant américain de l’internet Google a nié lundi avoir conclu un accord avec le gouvernement israélien visant à surveiller les incitations à la violence via des vidéos postées sur YouTube, contredisant des déclarations de la diplomatie israélienne.

La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, avait annoncé la semaine dernière que Google, le propriétaire de YouTube, avait accepté une procédure conjointe pour surveiller les contenus mis en ligne, notamment les vidéos qui inciteraient à attaquer des Israéliens, après une réunion avec des responsables de Google.

Mais un porte-parole du groupe américain a déclaré à l’AFP qu’aucun accord de cette sorte n’avait été conclu.

La rencontre de Mme. Hotovely avec des responsables de Google et de YouTube « n’était qu’une parmi les nombreuses que nous avons avec les dirigeants de différents pays pour expliquer notre politique en terme de contenu controversé, d’alertes et de retrait de contenu », a-t-il précisé.

« Le ministère israélien des Affaires étrangères a corrigé son annonce d’origine qui mentionnait par erreur qu’il y avait eu un accord avec Google pour établir une procédure permettant de surveiller les contenus mis en ligne », a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a confirmé que le communiqué avait été changé tout en ajoutant qu’ « Israël était très reconnaissant de ses bonnes relations avec Google. »

« Notre objectif commun est de faire disparaître des réseaux sociaux les dangereuses incitations à la violence. Nous avons une confiance totale dans les équipes de Google s’occupant de cette question », a-t-il dit.

Le gouvernement israélien a à plusieurs reprises dénoncé le rôle incitateur de vidéos et autres messages mis en ligne à la gloire des terroristes.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à Google, Facebook et Twitter de faire davantage d’efforts pour surveiller et faire disparaître ce genre de contenu.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a aussi annoncé la création d’un nouveau bureau, qui devrait être opérationnel au début 2016, pour surveiller en temps réel les contenus jugés provocateurs.

Misha Lakin Avni, le fils de Richard Lakin qui a été assassiné par des terroristes pendant l’attaque du bus numéro 78 dans l’Armon Hanatziv a réagi :

« Les médias sociaux ont eu un impact incroyablement positif sur le monde, mais ils sont aussi devenus une plate-forme pour faciliter la haine et la violence et ont rapidement accéléré la diffusion de l’islam radical et de la terreur. Quoique que YouTube ait fait des efforts louables afin d’aider à arrêter ce mal, c’est trop peu, trop tard. YouTube est toujours un accélérateur clé dans la diffusion de l’islam radical et de la terreur. »

« Le temps est venu de commencer à réglementer les réseaux sociaux. La semaine dernière à la Knesset, nous avons donné le coup d’envoi d’un processus législatif pour exiger que les sociétés de réseaux sociaux agissent de façon pro-active et enlèvent toute l’incitation à la violence. Ce projet doit établir des lourdes pénalités civiles et criminelles en cas d’échec. Autant que je sache, Israël est toujours un état souverain et Google est toujours une entreprise. C’est le droit du gouvernement israélien et sa responsabilité de décider comment traiter cette question. »

« Si YouTube veut continuer à jouir du droit d’être intimement impliqué dans nos vies quotidiennes, contrôler nos données les plus personnelles et faire des dizaines de milliards de dollars en nous poussant avec la publicité et les services, il (YouTube) doit aussi être tenu comme responsable d’exercer un contrôle de police sur lui-même et nous empêcher d’être blessés. »

Le mois dernier, une ONG israélienne a lancé des poursuites contre Facebook qu’elle accuse de ne pas avoir mis hors ligne des pages appelant au meurtre des Juifs.

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