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Grève des enseignants : de nombreuses écoles toujours fermées malgré un accord

Environ 10 % du personnel utiliserait des congés maladie, irrité par les concessions faites par la chef du syndicat des enseignants ; le meneur de la grève déclare que l'accord « dénigre » les enseignants qui travaillent dur

Vue sur une école fermée à Givatayim, pendant une grève, le 5 mar 2025. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Vue sur une école fermée à Givatayim, pendant une grève, le 5 mar 2025. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

De nombreuses écoles et crèches sont restées fermés lundi, le personnel enseignant s’étant mis en arrêt maladie dans le cadre d’une action continue contre des réductions de salaire surprises, malgré un accord signé dimanche entre le ministère des Finances et le Syndicat des enseignants israéliens.

Les médias israéliens ont rapporté que de nombreux enseignants n’étaient pas satisfaits des concessions faites par la leader du syndicat, Yaffa Ben David, lors des négociations et qu’ils prévoyaient de poursuivre la grève. Des milliers d’entre eux se sont mis en arrêt maladie dimanche soir pour la journée scolaire de lundi.

Selon les premières estimations du ministère de l’Éducation, entre 17 000 et 20 000 enseignants, soit environ 10 % des effectifs, se sont déclarés malades lundi, sans que l’on sache exactement combien d’écoles sont restées fermées dans tout le pays, a rapporté la chaîne publique Kan.

La chaîné indique qu’à Tel Aviv, 218 crèches et plus de 50 écoles élémentaires et collèges ont été fermés.

La grève officielle a commencé dimanche matin. Certains enseignants ne se sont pas présentés au travail avant 10h00, d’autres ne se sont pas présentés du tout, et de nombreuses écoles ont choisi de rester fermées toute la journée. Selon certaines sources, près de 25 000 enseignants ont rejoint le mouvement de dimanche.

Le Syndicat des enseignants a déclaré dimanche dans un communiqué que l’accord fixait la réduction de salaire à 0,95 % au lieu des 3,3 % initialement prévus, et qu’il ne serait en vigueur que de mai à fin décembre 2025, saluant des « avancées significatives ».

Yaffa Ben David, secrétaire générale du Syndicat des enseignants israéliens assiste à une réunion de la commission de l’Éducation, de la Culture et des Sports de la Knesset, à Jérusalem, le 14 août 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

L’écart dans les réductions serait compensé par d’autres réductions dans les augmentations de salaire, les promotions et les avantages scolaires, et les enseignants obtiendraient des jours de vacances supplémentaires, ont rapporté les médias israéliens.

La chaîne d’information N12 a rapporté que la réduction des salaires ne s’applique pas aux enseignants des écoles haredi.

Ilana Ohel, une enseignante de Yehud qui a été l’une des initiatrices de la campagne consistant à utiliser les jours maladie pour protester contre l’accord, a déclaré au site d’information Ynet qu’elle était déterminée à poursuivre sa lutte, en déclarant : « Je veux récupérer mon argent ».

« L’accord nous humilie. Ils nous ont enlevé le Lag B’Omer [jour de vacances], et maintenant ils nous le rendent, en gelant notre promotion et d’autres parties de notre salaire », a-t-elle déclaré.

« Il n’y a pas d’autre secteur d’employés qui continuent à travailler à la maison, qui reçoivent des appels de parents le soir, qui s’assoient et préparent des cours et des calendriers jusqu’à huit heures du soir, et dont les salaires sont si bas », a-t-elle ajouté.

Le site d’information Walla a rapporté que les enseignants ne voulaient pas céder et qu’ils poursuivraient leur campagne jusqu’à ce qu’un meilleur accord soit conclu, citant des groupes de discussion entre éducateurs.

Plusieurs médias ont rapporté que le ministère de l’Éducation et le ministère des Finances avaient informé les enseignants que leurs « jours maladie » ne seraient pas considérés comme légitimes et qu’ils n’auraient donc pas droit à une rémunération pour les jours où ils ne se présenteraient pas au travail. La manière dont cette mesure pourrait être appliquée n’est pas claire.

Kan a rapporté que la Direction nationale des parents cherche à faire appel aux tribunaux du travail pour dénoncer les enseignants qui utilisent leurs « jours maladie » de manière abusive.

 

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