Herzi Halevi défend ses nominations dans l’armée malgré les échecs liés au 7 octobre
Le chef de Tsahal a évoqué son éventuelle démission au terme des enquêtes menées par l'armée sur le pogrom perpétré par le Hamas
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, a annoncé vendredi son intention de démissionner une fois les enquêtes menées par l’armée sur le pogrom du 7 octobre terminées.
« Une fois les enquêtes terminées, des décisions seront prises concernant les responsabilités individuelles, et chaque commandant devra assumer les siennes, à commencer par moi », a-t-il écrit dans une lettre adressée aux troupes. « Je ne compte pas esquiver ma propre responsabilité lorsque nous aurons une vision plus claire de la situation. »
Cette lettre vise en grande partie à défendre sa décision de nommer des officiers supérieurs dans l’armée, alors que certains estiment qu’il ne devrait pas effectuer de telles nominations après avoir échoué dans son rôle lors de l’assaut du 7 octobre.
« Nommer des officiers à des postes n’est pas un privilège, mais un devoir de commandement et une nécessité opérationnelle. Tsahal ne peut pas se permettre de geler ses effectifs », a affirmé Halevi.
Lors d’une récente série de nominations, le ministre de la Défense, Israel Katz, a refusé d’approuver deux officiers en raison de leur éventuelle implication dans les échecs ayant conduit à l’attaque du 7 octobre.