IMPACT-se alerte à nouveau sur les manuels scolaires antisémites des Palestiniens
L'Institut pour le suivi de la paix et de la tolérance culturelle dans l'éducation scolaire indique qu’un manuel haineux avait été retrouvé dans une école où se trouvaient des roquettes et des armes
L’Institut pour le suivi de la paix et de la tolérance culturelle dans l’éducation scolaire (IMPACT-se) alerte depuis des années sur les incitations à la violence et l’antisémitisme présents dans les manuels scolaires palestiniens, notamment dans ceux distribués par… l’UNRWA, agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens.
Ce mois-ci, l’organisation a indiqué dans un communiqué qu’un manuel haineux pour professeur, déshumanisant les Juifs et encourageant à la violence, avait été retrouvé dans une école de Gaza par un journaliste israélien de la Douzième chaine (à 17mn20 dans cette vidéo). Des roquettes et des armes étaient stockées dans l’école, qui a organisé un certain nombre d’évènements glorifiant le terrorisme, a expliqué IMPACT-se, redirigeant vers la page Facebook de l’établissement, qui montre ce genre d’évènements.
Le guide pour l’enseignant retrouvé décrit ainsi les Juifs comme « la source des complots », encourage les enseignants à « mettre en scène » l’enlèvement du soldat de Tsahal Gilad Shalit et fait l’éloge des dirigeants terroristes.
Dans le même temps, IMPACT-se a rapporté s’être procuré des manuels scolaires de Gaza pour les niveaux 8 et 9, introduits en 2013, qui visent à éduquer les écoliers à « l’amour de la résistance […] pour la libération de la Palestine ».
« Dans ces manuels, l’antisémitisme est enseigné comme une valeur fondamentale. Les âmes juives sont décrites comme étant ‘affligées de criminalité’ et il est enseigné que les Juifs ‘se considèrent comme une race supérieure’ », écrit IMPACT-se. « Les Juifs sont accusés d’avoir déclenché des guerres, de violer des traités, de corruption et de contrôle économique mondial. Israël est décrit comme le résultat d’une conspiration coloniale visant à diviser géographiquement le monde arabe et comme ‘un poignard empoisonné qui a coupé les membres de la nation [arabe]’. »
« Le martyre est glorifié et la violence pour la libération de la Palestine est encouragée. Les étudiants apprennent que personne ’n’a le droit de céder un centimètre’ de la Palestine. Le terrorisme contre les Israéliens est encouragé, la résistance armée étant décrite comme la ligne d’action la plus ‘antagoniste’ et ‘la plus influente’ contre Israël. »
L’association dénonce ainsi le fait que les salaires des enseignants de Gaza qui utilisent de tels manuels soient en partie payés grâce aux contributions internationales à l’Autorité palestinienne, notamment celles de l’Union européenne.
« Une génération a appris dans les classes palestiniennes à haïr les Juifs, à admirer le terrorisme et à aspirer au martyre, avec le soutien des fonds de la communauté internationale », a condamné Marcus Sheff, PDG d’IMPACT-se. « Il n’est absolument pas surprenant que des diplômés de ce système aient commis les atrocités du 7 octobre. Les dirigeants internationaux doivent désormais veiller à ce que l’aide internationale ne permette plus une éducation palestinienne qui inculque la terreur. La communauté internationale est moralement obligée de veiller à ce que ce programme ne soit plus enseigné et à ce qu’il y ait une refonte complète du programme enseigné dans les écoles palestiniennes. »
Début novembre, une étude d’IMPACT-se avait rapporté que des employés de l’UNRWA avaient fait l’éloge des massacres du Hamas du 7 octobre.