Des employés de l’UNRWA ont fait l’éloge des massacres du Hamas – étude IMPACT-se
Un employé de l'UNRWA a déclaré : "C'est un matin glorieux inoubliable" ; un autre a qualifié les incendies provoqués par les roquettes du Hamas de "splendide spectacle"
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
Certains membres de l’agence controversée de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont fait l’éloge des atrocités commises par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre, selon une étude publiée lundi par l’organisation Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (IMPACT-se).
Le rapport détaille les messages sur les réseaux sociaux de nombreux membres de l’UNRWA basés à Gaza et en Cisjordanie, qui fournit des services sociaux et humanitaires aux réfugiés palestiniens des guerres de 1948 et 1967 et à leurs descendants. Les messages des membres du personnel, notamment des enseignants et du personnel éducatif, font l’éloge ou approuvent l’assaut du 7 octobre, au cours duquel des milliers de terroristes ont assassiné plus de 1 400 personnes en Israël, pour la plupart des civils massacrés au cours d’atrocités brutales, et ont enlevé au moins 245 personnes, dont 240 toujours retenues en otages dans la bande de Gaza.
IMPACT-se, une organisation basée au Royaume-Uni et en Israël, surveille les programmes d’enseignement dans le monde entier afin de déterminer s’ils sont conformes aux normes de l’UNESCO en matière de paix, de tolérance et de non-violence.
L’étude de lundi met en lumière les commentaires de 14 membres de l’UNRWA et examine la participation de diplômés des écoles de l’UNRWA à des attaques terroristes contre des civils israéliens, ainsi que la présence de contenus antisémites et djihadistes dans les manuels utilisés dans les écoles de l’UNRWA.
Parmi les employés de l’UNRWA cités dans le rapport figure Ebrahim al-Azaiza, dont la page Facebook indique qu’il travaille pour l’UNRWA et qu’il vit dans la ville de Gaza.
Le 7 octobre, al-Azaiza a publié une vidéo montrant des voitures en feu après un tir de roquette sur une ville israélienne, qu’il a accompagnée des mots « Quel spectacle splendide ! » ainsi que d’émojis de joie et d’émojis de feu.
Afaf Talab, un autre enseignant de l’UNRWA vivant à Gaza, a publié sur sa page Facebook, le 4 novembre, une vidéo dans laquelle le massacre du Hamas est décrit comme la « première vraie victoire » sur la voie de la « libération » de toute la Palestine, tout en faisant l’éloge de la destruction des communautés israéliennes avec « 1 000 hommes en 3 heures », causant « le vidage de villes entières en une nuit ».
Le 23 octobre, Talab a également publié sur sa page Facebook une supplique à Dieu qui incitait à la haine des Juifs. Le mot « juifs » a été mal orthographié, peut-être délibérément, afin d’éviter la détection automatique par les algorithmes de Facebook.
« Dieu fait payer [les ennemis] pour leurs maux, Dieu fait en sorte que leurs actions les détruisent, Dieu s’occupe des Juifs [mal orthographié] et de leurs partisans, s’il vous plaît Dieu, Amen », avait posté Talab.
Ranoosh Salah – qui indique sur sa page Facebook qu’elle vit à Rafah et travaille au centre de formation de l’UNRWA à Gaza, qui dispense une formation professionnelle aux élèves de Gaza – avait publié le 7 octobre un message faisant l’éloge du massacre perpétré par le Hamas, en écrivant « c’est un inoubliable et glorieux matin ».
Mahmoud Abu Adhm, un employé de l’UNRWA dans la ville de Gaza qui dit travailler comme ingénieur en construction, avait écrit sur Facebook le 10 octobre, affirmant que faire preuve de pitié serait faire preuve de faiblesse, et avait ensuite cité des versets des écritures islamiques qui disent : « Ne pas passer devant un captif qui n’a pas été amnistié sans lui frapper le cou afin de terroriser l’ennemi. »
Sarah Alderawi, une autre employée de l’UNRWA qui travaille comme professeure d’anglais et vit à Gaza, a publié sur sa page Facebook une vidéo montrant des terroristes du Hamas dans une camionnette circulant dans les rues d’une ville israélienne, tirant sur des voitures israéliennes, ainsi que des incendies provoqués par des tirs de roquettes sur Israël.
La vidéo était accompagnée d’un verset du Coran disant : « Nous viendrons à eux avec des soldats qu’ils ne pourront pas affronter, et nous les expulserons dans l’humiliation, et ils seront avilis. »
De manière plus générale, l’étude IMPACT-se a révélé qu’au moins 100 des terroristes du Hamas qui ont mené des attaques terroristes contre des Israéliens ces dernières années sont des diplômés du système éducatif de l’UNRWA.
Cela inclut Moaz Saad Al-Masry, l’un des terroristes du Hamas qui avait tué Lucy Dee et deux de ses filles, Maia et Rina, lors d’une fusillade dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, en avril.
Al-Masry a été abattu par les troupes de Tsahal lors d’une fusillade après que les soldats sont entrés dans Naplouse pour l’arrêter avec l’un de ses complices en mai.
L’étude indique que plus de la moitié des 500 000 élèves de Gaza fréquentent des établissements scolaires gérés par l’UNRWA et que le programme de l’Autorité palestinienne (AP) enseigné dans ces écoles « est truffé d’antisémitisme et encourage la violence », tandis que le personnel de l’UNRWA y ajoute son propre matériel pédagogique néfaste.
Les précédents rapports d’IMPACT-se ont démontré que « le matériel pédagogique de l’UNRWA incite à la violence, glorifie le martyre, diabolise Israël et encourage l’antisémitisme », ajoute la récente étude.
« À maintes reprises, nous avons averti que le personnel et le matériel scolaire de l’UNRWA avaient créé un terrain propice au terrorisme. Nos pires craintes se sont tragiquement concrétisées avec l’horrible attentat du 7 octobre », a déclaré Marcus Sheff, PDG d’IMPACT-se.
« Tous les gouvernements qui financent l’UNWRA, les États-Unis compris, doivent revoir d’urgence et geler simultanément leur soutien financier à l’UNRWA afin de s’assurer qu’une autre génération n’est pas perdue à cause des maux de la haine et de l’incitation à la violence ».
L’UNRWA n’a pas répondu à une demande de commentaire.