« Israël a le droit d’exister et de se défendre », dit Edouard Philippe
"C’est un acte de guerre qui a été lancé par le Hamas. Israël est en guerre, et dans la guerre il y a des morts. Israël a le droit d’exister et de se défendre", a-t-il déclaré
Interrogé sur BFMTV ce dimanche, l’ancien Premier ministre français Édouard Philippe (2017-2020) s’est exprimé sur le conflit entre Israël et le Hamas.
« C’est un acte de guerre qui a été lancé par le Hamas. Israël est en guerre, et dans la guerre il y a des morts. Israël a le droit d’exister et de se défendre », a-t-il déclaré, allant à l’encontre d’Emmanuel Macron, qui a exhorté ce week-end l’État hébreu à envisager un cessez-le-feu.
Le responsable politique, maire du Havre, a aussi pris le contrepied du reste de la majorité macroniste dimanche, en jugeant d’un bon œil la participation du Rassemblement national (RN) à la manifestation contre l’antisémitisme.
« Lorsqu’il s’agit de dire quelle nation nous voulons être, lorsqu’il s’agit de dire que nous voulons combattre l’antisémitisme, moi je prends tout le monde », a-t-il dit, tout en rappelant qu’il était un adversaire résolu du parti de Marine Le Pen.
Civils tués dans les bombardements israéliens à Gaza: "Israël est en guerre, et dans la guerre il y a des morts", affirme Édouard Philippe pic.twitter.com/KurQPk6IBx
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« Le Front national est un parti politique que je combats », a-t-il déclaré en utilisant l’ancien nom du Rassemblement national, lié à son cofondateur désormais écarté Jean-Marie Le Pen, condamné à plusieurs reprises pour des propos antisémites ou négationnistes.
« Le fait que le Rassemblement national dise de façon explicite, peut-être désormais, qu’il lutte contre l’antisémitisme est quelque chose à prendre en compte. Je ne fais pas le tri des bonnes volontés qui veulent lutter contre l’antisémitisme », a ajouté le favori des sondages dans le camp macroniste pour l’élection présidentielle de 2027.
Édouard Philippe: "Lorsqu'il s'agit de dire que nous voulons lutter contre l'antisémitisme, moi je prends tout le monde" pic.twitter.com/0gNxyYttrr
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Environ 105 000 personnes à Paris, et au total 182 000 dans toute la France, ont manifesté dimanche pour afficher leur rejet de l’antisémitisme.
Cette « grande marche civique » a été marquée par une polémique sur la participation du RN, la plupart des partis de gauche et la majorité exprimant leur colère ou leur embarras.
Dans un message matinal sur la plateforme X, la Première ministre Élisabeth Borne avait fustigé les « postures » de LFI, qui a boycotté la marche, et du Rassemblement national, dont « la présence ne trompe personne ».