Israël démantèle un trafic de reptiles, dont de rares boas constrictors
L'Autorité israélienne de la Nature et des parcs a rejoint Interpol, Europol et plus de 20 nations pour une action de répression majeure contre le trafic, la détention de reptiles
Des boas constrictors en voie d’extinction, plus de 20 espèces de tortues et divers amphibiens entrés clandestinement en Israël et pouvant potentiellement mettre en danger la faune locale ont été retrouvés, entre autres reptiles, par les autorités israéliennes ces derniers jours, dans le cadre d’une action de répression internationale sur le commerce d’animaux sauvages, a annoncé l’Autorité de la nature et des parcs dans la journée de lundi.
Ces découvertes, en Israël, ont fait partie d’un travail international impliquant Interpol, Europol et plus de 20 nations, avec un bilan de 4 400 reptiles au total et environ 100 vendeurs et revendeurs illégaux présumés.
Parmi les reptiles localisés à travers le monde, 20 crocodiles, 2 700 tortues de mer et terrestres et 1 500 serpents, lézards et geckos. Six boas des sables originaires du Kenya ont été trouvés dans un avion-cargo aux Etats-Unis, deux pythons ont été récupérés dans l’ouest de l’Australie et 150 produits réalisés à l’aide de peau de reptiles – sac, porte-monnaies, ceintures, animaux empaillés – ont été saisis.
Yatir Shamir, directeur du département de protection de la faune et de la flore au sein de l’Autorité israélienne de la Nature et des Parcs, a expliqué que l’instance s’était associée à la police des frontières, aux autorités fiscales, aux services vétérinaires et à des organisations internationales de renseignement pour localiser les reptiles entrés ou conservés clandestinement dans le pays pour réduire les trafics illégaux d’animaux sauvages « au nom de la santé des résidents, de la nature et de la vie sauvage en Israël ».
Il a ajouté que « nous répétons une fois encore que tous les reptiles sont des animaux sauvages protégés, qu’il s’agisse d’espèces locales ou non. La possession ou la vente nécessite un permis officiel obtenu auprès de l’Autorité de la nature et des parcs ».