Israël et le Québec lancent un programme de recherche et développement à 12 M $
Le programme est destiné à doper la collaboration dans des projets industriels, à créer des alliances à long-terme et des partenariats entre sociétés
La Province du Québec, au Canada, et l’Autorité israélienne de l’Innovation, ont lancé un programme bilatéral de 12 millions de dollars, avec un engagement de la part des deux pays d’investir 3 millions sur 5 ans pour soutenir les projets de recherche et développement industriel entre le Québec et Israël. Cet investissement de 6 millions de dollars sera complété par les partenaires de recherches participants pour atteindre les 12 millions.
Le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation administrera le programme au nom de la Province du Québec. Cette initiative soutiendra la collaboration orientée vers l’industrie, avec des partenariats de petites et moyennes entreprises, de grandes firmes et d’institutions académiques pour soutenir la collaboration en matière de développement de technologies novatrices.
« En plus de soutenir le développement des compagnies innovantes, cette initiative aidera à créer des alliances prospères et durables entre des sociétés et des organisations impliquées dans des projets communs à Québec et en Israël », a déclaré Dominique Anglade, ministre de l’Économie, des Sciences et de l’Innovation du Québec, dans un communiqué.
« Les partenariats internationaux en recherche et développement et dans le domaine de l’innovation sont devenus un impératif dans le monde d’aujourd’hui », a ajouté Anglade.
« Pour les entreprises québécoises et les équipes de recherche, cela signifie qu’elles auront accès à une expertise de renommée internationale et à de nouveaux marchés. La suprématie israélienne en technologie, en recherche et en innovation en fait un partenaire de choix pour développer des technologies modernes et pour commercialiser des outils à la pointe de la technologie. Cette initiative permettra enfin de renforcer la relation de travail entre nos agences d’innovation. »
Les projets, qui pourraient inclure des applications technologiques, de la customisation de produits, la commercialisation ou la création de nouveaux marchés, pourraient être économiquement profitables à Québec comme en Israël, et aura lieu principalement dans ces deux juridictions.
« L’accord permettra à Québec et à Israël de renforcer leur collaboration dans le domaine de la recherche industrielle et de l’innovation. De cette façon, nous soutiendrons des projets visionnaires qui créerons une synergie entre Québec et Israël et qui encouragera l’expertise et les technologies innovantes des deux côtés. Je suis convaincu que cet accord ouvre la voie à l’établissement de partenariats qui seront profitables aux chercheurs et aux entreprises québécoises et israéliennes, au profit de nos économies respectives », a déclaré Aharon Aharaon, directeur général de l’Autorité israélienne de l’Innovation.
Les sociétés israéliennes et québécoises ont pu présenter des propositions de collaboration, qui seront étudiées. Le financement sera accordé aux entreprises qui proposent des partenariats prometteurs et un potentiel de commercialisation à court terme ainsi qu’un bénéfice économique pour les deux juridictions.
Les équipes soumettent une candidature en deux étapes, avec un formulaire de coopération bilatéral qui décrit le projet et la collaboration envisagée entre l’entreprise québécoise et l’entreprise israélienne. Les candidatures peuvent être déposées à partir du 1er juin.
Indépendamment, la campagne de financement VS OurCrowd, basée à Jérusalem, a signé un mémorandum de compréhension avec HEC Montréal, l’École de Commerce de l’université de Montréal, pour travailler de concert afin d’identifier les technologies prometteuses et aider à leur financement et à leur commercialisation.
Le mémorandum a été signé lundi, dans le cadre de la visite du Premier ministre québécois Philippe Couillard dans les bureaux de OurCrowd à Jérusalem, avec une délégation d’hommes et de femmes d’affaires, qui œuvrent pour intensifier le rôle de Québec dans les secteurs clefs de la science, les télécoms et l’intelligence artificielle.