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Israël prêt à une action constructive pour ramener les Israéliens détenus à Gaza

Benjamin Netanyahu a appelé "à un dialogue immédiat entre les médiateurs" pour conclure à un accord qui permettrait le retour des Israéliens retenus par le Hamas dans la bande

Gauche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu président la réunion hebdomadaire du cabinet au Bureau du Premier ministre à Jerusalem le 22 décembre 2019. (AP/Tsafrir Abayov, Pool). Le chef du Hamas Yahya Sinwar rencontre le chef de la Commission centrale électorale, Hanna Nasser, à Gaza Ville le 28 octobre 2019. (AP/Khalil Hamra)
Gauche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu président la réunion hebdomadaire du cabinet au Bureau du Premier ministre à Jerusalem le 22 décembre 2019. (AP/Tsafrir Abayov, Pool). Le chef du Hamas Yahya Sinwar rencontre le chef de la Commission centrale électorale, Hanna Nasser, à Gaza Ville le 28 octobre 2019. (AP/Khalil Hamra)

Dans un message adressé au groupe terroriste palestinien du Hamas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré mardi qu’Israël était prêt à une « action constructive » pour faire revenir dans l’Etat juif les Israéliens détenus dans la bande de Gaza.

En collaboration avec le Conseil national de sécurité et les responsables de la Défense, Yaron Blum, le négociateur en chef d’Israël pour la libération des prisonniers de Gaza, est « engagé pour agir de manière constructive dans le but de ramener les dépouilles des soldats et les civils disparus, et de mettre un terme à ce problème », a indiqué le bureau de Netanyahu dans un communiqué. Ce dernier précisait que le Premier ministre appelait « à un dialogue immédiat entre les médiateurs » pour parvenir à un accord.

On pense que le Hamas détient deux citoyens israéliens — Avera Avraham Mengistu et Hisham al-Sayed — qui seraient entrés à Gaza de leur plein gré en 2014-2015. Le groupe terroriste garderait aussi les dépouilles de soldats Hadar Goldin et Oron Shaul, deux soldats israéliens tués dans la guerre de Gaza de 2014.

Le Hamas a publié un communiqué de réponse à Netanyahu en déclarant : « La balle est maintenant dans le camp [d’Israël] pour prendre des mesures concrètes » en vue d’un accord. Le groupe terroriste a indiqué qu’il « répondrait de manière responsable à toute réponse réelle » de la part d’Israël.

Le communiqué du bureau de Netanyahu semblait réagir à un entretien accordé par le chef du Hamas Yahya Sinwar jeudi dernier. Il évoquait la volonté du Hamas d’obtenir un accord.

De gauche à droite: Oron Shaul, Hadar Goldin et Avraham Mengistu. (Flash90 / Le temps d’Israël)

Evoquant la crise humanitaire actuelle due au COVID-19, Sinwar a déclaré à al-Aqsa TV: « Je veux profiter de cette opportunité. Nous avons une chance… il y a une initiative pour faire avancer ce dossier ».

« L’occupation [pourrait accepter] plus de mesures humanitaires qu’une [simple] démarche ‘d’échange’, a-t-il continué. Elle pourrait libérer les détenus malades, les seniors, les femmes prisonnières. Il y en a beaucoup. En échange, nous serions en capacité de fournir une réponse partielle sur ce sujet ».

Il a suggéré qu’un tel échange pourrait être possible dans le contexte de la crise du COVID-19. Il a cependant insinué que le Hamas ne libérerait pas tous les Israéliens qu’il détient parce que leur libération devrait s’inscrire dans un échange plus large. Ils ont un « coût élevé ».

S’il n’a pas précisé ce que le groupe terroriste donnerait en retour, son insistance sur la « mesure humanitaire » a conduit certains analystes à penser qu’il pourrait faire allusion à son intention de libérer les deux civils captifs, Mengistu et al-Sayed.

Dans le passé, les négociateurs du Hamas ont refusé d’envisager tout accord de retour des dépouilles de soldats et de civils qui n’inclurait pas la libération par Israël de prisonniers de sécurité. Ils avaient été libérés dans l’échange de prisonnier de 2011 de Gilad Shalit avant d’être de nouveau arrêtés pour d’autres activités.

En novembre, Blum, le négociateur israélien, avait déclaré que le Hamas refusait de prendre une position qui permettrait un réel progrès des négociations en vue d’un possible échange de prisonniers.

Il avait cependant souligné qu’Israël travaillait à travers différents canaux de médiation. Selon lui, s’il y avait des progrès en vue d’un accord de libération des prisonniers, le Hamas « n’est pas encore mûr pour un accord – ses demandes sont dingues. Il ne comprend pas que le public israélien a changé et qu’il n’y aura pas de deuxième accord Shalit ».

Israël avait libéré 1 027 prisonniers palestiniens dans le cadre d’un accord pour la libération de Shalit, qui avait été capturé par le Hamas en 2006.

Un accord de libération des otages israéliens et les dépouilles des soldats de Tsahal serait l’un des sujets qui bloquerait un accord de cessez-le-feu à long terme entre Israël et le Hamas, après des mois de tensions et d’épisodes de violence.

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