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Israël prolonge l’assignation à résidence d’une journaliste palestinienne

Les autorités accusent Lama Ghosheh "d'identification avec un groupe terroriste" et "d'incitation à la violence"

La journaliste palestinienne Lama Ghosheh devant le tribunal de première instance de Jérusalem, le 21 mars 2023. (Crédit : Hiba Aslan/AFP)
La journaliste palestinienne Lama Ghosheh devant le tribunal de première instance de Jérusalem, le 21 mars 2023. (Crédit : Hiba Aslan/AFP)

Le tribunal de district de Jérusalem a prolongé de fait mardi l’assignation à résidence d’une journaliste palestinienne de Jérusalem-Est, poursuivie pour incitation à la violence, en renvoyant son verdict à une date ultérieure, a déclaré son avocat. 

Lama Ghosheh, 30 ans, une journaliste indépendante travaillant pour plusieurs médias palestiniens, fait l’objet d’une assignation à résidence depuis le mois de septembre après avoir passé 10 jours en prison. 

Les autorités israéliennes l’accusent « d’identification avec un groupe terroriste » et « d’incitation à la violence », notamment via des messages et sur son compte Facebook, selon l’acte d’accusation consulté par l’AFP. 

Mardi, l’avocat de Ghoshesh, Mohamed Mahmoud a déclaré au tribunal que le verdict dans le jugement de sa cliente attendu pour mardi avait été repoussé au 18 avril, prolongeant de facto sa détention provisoire à son domicile jusqu’au jugement.

Selon lui, si sa cliente venait à être reconnue coupable, le tribunal envisagerait de la condamner à une peine de travaux d’intérêt général plutôt qu’à de la prison.

Arrivée au tribunal avec ses deux enfants de 3 et 5 ans, Ghosheh a déclaré à l’AFP que ses publications sur Facebook reflétaient « le récit de la rue palestinienne et qu’elles n’étaient pas le produit de (son) imagination’. 

« L’assignation à résidence a transformé ma maison d’un endroit sûr à un espace d’autorité et de contrôle », a-t-elle ajouté. 

Lundi, Israël a ordonné la fermeture, à Jérusalem-Est, d’un bureau de production travaillant pour le compte de la Radio-Télévision publique palestinienne, affirmant que cette société n’était pas régulièrement enregistrée auprès des autorités israéliennes et l’accusant « d’incitation à la haine ». 

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, a exhorté lundi les autorités israéliennes à « annuler immédiatement (cet) ordre » et à « cesser de harceler les membres de la presse ».

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