Israël en guerre - Jour 529

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Israël table sur 10 000 immigrants français en 2015

Le budget israélien de 2015 augmentera de 30 % concernant l'alyah et l'intégration

L'adieu à Paris de centaines de juifs français faisant l'alyah (Crédit : Erez Lichtfeld)
L'adieu à Paris de centaines de juifs français faisant l'alyah (Crédit : Erez Lichtfeld)

Oded Forer, directeur du ministère de l’Alyah et de l’Intégration, est revenu dans les colonnes du petit Hebdo sur les actions mises en place par l’État israélien pour accueillir de façon optimale les immigrants français.

Les collectivités locales sont à pied d’oeuvre : plus de sept projets relatifs à l’alyah de France sont en cours de réalisation.

Dans le but d’améliorer l’accueil téléphonique, le nombre de représentants de l’Agence juive sera revu à la hausse.

Enfin, un programme national et transversal « Tsarfat T’hila » (La France d’abord) est mis en place par l’État israélien.

Les chiffres de l’alyah de France sont en augmentation chaque année de 50 % depuis 2012. En 2014, ce sont plus de 6 000 français qui se sont installés en Israël, l’objectif de 10 000 est annoncé pour 2015 par les autorités israéliennes. En Europe, une tendance à la hausse est également observée notamment en Grande-Bretagne et en Italie.

Le phénomène a largement été médiatisé dans la presse française. Après avoir fait la couverture du Figaro en juin, L’Express ou le Nouvel Obs ont consacré des gros titres au début de l’été à ce qui est désormais une tendance lourde. D’ici à 2017, Israël espère attirer 40 000 Français…

Ces chiffres sont en partie dûs à la crise économique et à l’aggravation du climat antisémite qui contribuent également à la hausse de l’installation des Juifs de France en Israël.

En 2002, le livre Les territoires perdus de la République d’Emmanuel Brenner avait fait sensation en diagnostiquant la libération de la parole antisémite en France. Les années qui ont suivi ont vu le phénomène s’aggraver avec plusieurs jalons : meurtre d’Ilan Halimi, tuerie de Toulouse, affaire Dieudonné, tuerie de Bruxelles…

Le point d’acmé de la violence antisémite a sans doute été atteint avec les manifestations pro-Gaza de juillet à Paris.

Or, beaucoup de candidats au départ n’ont pas attendu ce déferlement de haine pour prendre leur décision ou envisager l’alyah de manière sérieuse. Dans la bouche de nombreux olim, le déclencheur a été la tuerie de Toulouse de mars 2012, perpétrée par Mohamed Merah.

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