Israël en guerre - Jour 538

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Khamenei : Israël est une « tumeur cancéreuse » qui « doit être éradiquée »

Le Guide suprême iranien affirme que la destruction de l'État juif est "possible et se produira", condamne les "pays traîtres" de ne pas défendre les Palestiniens

L'ayatollah Ali Khamenei prononce un discours lors de la fête du travail lors d'une réunion des travailleurs, le 30 avril 2018. (Crédit : Photo AFP / Site Internet du chef suprême iranien / HO)
L'ayatollah Ali Khamenei prononce un discours lors de la fête du travail lors d'une réunion des travailleurs, le 30 avril 2018. (Crédit : Photo AFP / Site Internet du chef suprême iranien / HO)

L’Ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême iranien, s’en est pris dimanche à Israël, qualifiant l’État juif de « tumeur cancéreuse » de la région qui doit être « enlevée et éradiquée ».

Dans une série de tweets dimanche, Khamenei a critiqué sévèrement Israël pour sa gestion des manifestations violentes de la « Marche du retour » orchestrées par le Hamas le long de la frontière de Gaza.

« Notre position contre Israël est la même que celle que nous avons toujours prise », a-t-il déclaré. « #Israël est une tumeur cancéreuse maligne dans la région de l’Asie de l’Ouest qui doit être enlevée et éradiquée : c’est possible et ça arrivera. »

Pour les Iraniens, a expliqué Khamenei, la cause palestinienne n’est pas une préoccupation motivée par la politique, mais est « une question de cœur… et de foi ».

La veille, le chef suprême a dénoncé Twitter les « pays traîtres » qui refusaient d’affronter militairement Israël dans le but de satisfaire les Etats-Unis, en disant que « la résistance est le seul moyen de sauver la #Palestine de l’oppression ».

Khamenei a déjà qualifié Israël de « barbare », d’“infanticide” et de « chien enragé sinistre et impur de la région ». Plus récemment, il a imputé aux « sionistes » les manifestations antigouvernementales qui ont eu lieu en Iran au début de l’année.

Ses tweets au cours du week-end font suite aux quelques jours de tension le long de la frontière de Gaza qui ont connu de multiples échanges de tirs de mortier et de roquettes et de violence le long de la barrière de sécurité.

Vendredi, une secouriste bénévole de Gaza, âgée de 21 ans, a été abattue alors qu’elle tentait d’aider à évacuer les manifestants blessés près de la clôture de la frontière avec Israël. Les responsables de l’ONU ont condamné le meurtre de Razan Najjar, et des milliers de Palestiniens ont assisté à ses funérailles samedi. L’armée israélienne a déclaré qu’elle enquêtait sur l’incident.

Plus tard samedi soir et tôt dimanche matin, des groupes terroristes palestiniens à Gaza ont recommencé à tirer des roquettes au-dessus de la frontière, brisant un accord officiel de cessez-le-feu. En réponse, Tsahal a déclaré que des avions de chasse israéliens ont effectué deux séries de frappes aériennes dans la bande de Gaza.

Razan al-Najjar (D), une secouriste palestinienne de 21 ans, soigne une collègue blessée lors d’affrontements près de la frontière avec Israël, à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 mai 2018. (AFP/ DIT KHATIB)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a quitté Israël lundi matin pour l’Europe afin de rallier le soutien des principaux alliés pour amender l’accord nucléaire international avec l’Iran et pour repousser les forces soutenues par Téhéran hors de la Syrie voisine.

Le dirigeant israélien doit rencontrer ses homologues allemand, français et britannique, en commençant par la chancelière allemande Angela Merkel dans le courant de la journée de lundi.

Netanyahu a longtemps identifié l’Iran comme la plus grande menace d’Israël, pointant du doigt son programme nucléaire, les appels à la destruction d’Israël et le soutien des groupes terroristes anti-israéliens.

Avant de quitter le pays, le Premier ministre a déclaré à son cabinet que l’ennemi juré iranien serait en tête de son agenda et a exprimé son optimisme quant à la réussite de son voyage. Israël a été l’un des principaux détracteurs de l’accord nucléaire international avec l’Iran et, plus récemment, il a déclaré qu’il ne permettrait pas à l’Iran d’établir une présence militaire permanente dans la Syrie déchirée par la guerre.

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