Israël en guerre - Jour 496

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La construction ralentie des implantations mettrait en péril la coalition

Le ministre du Logement insinue que le gouvernement Netanyahu serait en danger s’il n’accorde pas plus de permis de construire

Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Uri Ariel  à Jérusalem, le 22 septembre 2014. (Crédit : Yonathan Sindel/Flash90)
Uri Ariel à Jérusalem, le 22 septembre 2014. (Crédit : Yonathan Sindel/Flash90)

Le ministre du Logement et de la Construction, Uri Ariel, aurait lancé une menace voilée à l’égard du Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Il le met en garde au sujet de la pérennité de sa coalition si le gouvernement n’approuvait pas l’expansion des constructions des implantations en Cisjordanie, indique la radio militaire lundi.

Ariel, un membre du parti nationaliste et religieux de droite Habayit Hayehudi, a fait cette déclaration lors de la cérémonie d’ouverture d’une synagogue dans l’implantation d’Itamar dans le nord de la Cisjordanie.

« Je le déclare au Premier ministre, je lui déclare et je lui demande : ne nous faites pas honte et n’ébranlez pas ce gouvernement et cette coalition à cause d’un gel des constructions. Commencez à construire », a déclaré Ariel pendant la cérémonie qui s’est déroulée dimanche soir.

Même s’il existe des édifications en cours dans les blocs d’implantations qui, selon Israël, seront intégrés à Israël une fois qu’un accord final sera signé avec les Palestiniens, Ariel serait exaspéré, car il est persuadé que le gouvernement ralentit en douce les constructions des implantations dans les zones isolées de Cisjordanie.

« On peut comprendre l’absence de constructions, Dieu nous en garde, à cause du coût du terrorisme, je vous l’affirme, Monsieur Netanyahu. Assez d’explications, assez d’excuses ; le temps est venu de mettre un terme au gel des constructions et de construire à Itamar, Hébron et Kiryat Arba, comme [c’est le cas] pour tout le reste de la terre d’Israël ».

Avec 12 sièges à la Knesset, le parti Habayit Hayehudi est un élément essentiel qui permet au gouvernement d’avoir une majorité de 68 députés sur les 120 sièges du Parlement israélien.

Si le parti se retire de la coalition, cela coûterait à Netanyahu sa majorité et ferait éclater son gouvernement.

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