Israël en guerre - Jour 563

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La demande de Rothman d’obtenir une injonction d’éloignement des manifestants rejetée

Le député d'extrême-droite exige la fermeture des groupes WhatsApp des activistes qui l'espionnent pendant ses congés ; Yaïr Netanyahu a déposé un recours similaire

Le député HaTzionout HaDatit Simcha Rothman présidant une réunion de la commission de la Constitution, du Droit et de la Justice de la Knesset, le 20 juin 2023. (Crédit : Oren Ben Hakoon/Flash90/Dossier)
Le député HaTzionout HaDatit Simcha Rothman présidant une réunion de la commission de la Constitution, du Droit et de la Justice de la Knesset, le 20 juin 2023. (Crédit : Oren Ben Hakoon/Flash90/Dossier)

Le tribunal de première instance de Jérusalem a rejeté mercredi une demande du député d’extrême-droite, Simcha Rothman (HaTzionout HaDatit), visant à obtenir une ordonnance restrictive immédiate à l’encontre de 400 manifestants anti-gouvernement qu’il accuse de le « persécuter » et de « l’espionner ».

Rothman, l’un des principaux architectes du programme gouvernemental de refonte du système judiciaire largement controversé, a lancé cette accusation après que des activistes ont créé un groupe WhatsApp intitulé « À la recherche de Rothman sur le plateau du Golan », dans le but d’organiser une manifestation dans la réserve naturelle de Majrase, où Rothman passait des vacances avec sa famille mardi.

Rothman a demandé la fermeture des groupes de messagerie qui visaient à suivre ses déplacements et à « piétiner » sa vie privée et celle de sa famille.

Le juge Naeel Mohana a estimé que les protestations étaient légitimes, Rothman ayant choisi d’être une personnalité publique exposée à la critique. Le juge a souligné que la loi est conçue pour protéger les personnes en danger imminent.

Mohana a ordonné à la police de convoquer les administrateurs du récent groupe WhatsApp pour une audience et a suggéré à Rothman de porter plainte au civil contre les activistes.

Une nouvelle discussion sur ce recours aura lieu dimanche.

L’avocat de Rothman a décidé de retirer sa demande contre tous les membres du groupe, mais a prévenu que cela n’empêcherait pas une action civile contre « tous ceux qui violent la vie privée de Rothman et de sa famille ».

« Dans un pays démocratique, le droit de violer la loi n’existe pas », a déclaré Rothman en réponse à la décision. « Protester est un droit important et sacré, mais la persécution, la perturbation et le harcèlement sont des violations de la loi. »

Les organisateurs de la manifestation ont salué la décision de rejeter la « demande perverse » de Rothman et ont exprimé l’espoir « qu’il en sera de même pour les lois sur le coup d’État qu’il tente de promouvoir ».

« Que tous les membres de la coalition destructrice le sachent : quiconque cherche à détruire l’Israël démocratique et à le transformer en une dictature messianique n’aura pas une seconde de répit », ont-ils déclaré.

Mardi, les organisateurs de la manifestation avaient invité les militants de la région à protester contre la visite de Rothman dans la réserve naturelle, en publiant un lien vers le groupe WhatsApp dans un message sur les réseaux sociaux.

« Vous êtes dans la région ? Disons-lui que les fascistes comme lui qui détruisent la démocratie ne sont les bienvenus nulle part ! Dans le ciel, sur la terre ou dans la mer, et n’oubliez pas de transmettre la confirmation [de sa localisation] afin que nous transmettions cette honte au plus grand nombre », ont-ils écrit.

Yaïr Netanyahu arrivant à une audience au tribunal de Tel Aviv, le 29 novembre 2022. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90/Dossier)

La protestation devant les domiciles et les lieux où se trouvent les ministres a été l’une des principales actions contre la refonte depuis le début du mouvement de protestation, faisant écho aux tactiques employées l’année dernière par l’opposition dirigée par Benjamin Netanyahu, qui a finalement renversé le gouvernement précédent et ramené le chef du Likud au pouvoir.

Par ailleurs, Yaïr Netanyahu, le fils du Premier ministre, a également déposé une demande d’injonction d’éloignement contre un militant qui l’aurait harcelé, a rapporté le site d’information Walla.

La demande affirme que l’activiste a engagé plusieurs personnes « pour suivre et espionner » Yaïr Netanyahu, et qu’il leur a même fourni les détails de sa carte de crédit afin qu’elles puissent le suivre où qu’il se trouve dans le monde.

« Un activiste politique de la gauche radicale a commencé à me poursuivre à travers Israël et ailleurs dans le monde, violant ma vie privée et me persécutant. Il y a une réelle crainte qu’il me soit fait du mal », indique la demande.

Le recours demandait au tribunal d’ordonner la suppression de tous les messages « dérangeants » postés par des militants contre Yaïr Netanyahu.

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