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La dépouille de la reine mère Hélène de retour en Roumanie

La dépouille de la reine mère Hélène, "Juste parmi les Nations" pour avoir sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a été rapatriée vendredi en Roumanie

La reine mère de Roumanie. (Crédit : Domaine public / Wikimédia)
La reine mère de Roumanie. (Crédit : Domaine public / Wikimédia)

La dépouille de la reine mère Hélène, « Juste parmi les Nations » pour avoir sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a été rapatriée vendredi en Roumanie, où elle reposera aux côtés des siens, 37 ans après sa mort en Suisse.

Hélène avait été contrainte de quitter la Roumanie début 1948, en même temps que son fils le roi Michel obligé d’abdiquer après l’arrivée des communistes au pouvoir et l’instauration d’une « république populaire ».

Elle était morte en Suisse en 1982 et reposait au cimetière de Lausanne. 

L’ancienne reine mère sera inhumée samedi dans le centre de la Roumanie, en la cathédrale épiscopale et royale de Curtea de Arges (150 km au nord de Bucarest) aux côtés notamment de Michel, mort en 2017 à l’âge 96 ans, et de l’ex-roi Carol II, dont elle avait divorcé en 1928.

Se félicitant d’un « acte de réparation historique », le président roumain Klaus Iohannis a rendu hommage à la reine mère, « un symbole de dignité, d’honneur et de courage », qui s’est « attelée à sauver les Juifs et les Roms persécutés et maltraités » durant la guerre, alors que la Roumanie était dirigée par le maréchal pro-nazi Ion Antonescu.

Fille du roi Constantin Ier de Grèce, née en 1896, Hélène s’est efforcée d’intervenir en faveur des Juifs roumains que le régime d’Antonescu opprimait. En 1993, elle a été faite « Juste parmi les Nations » par Israël pour avoir « sauvé la vie » à des milliers d’entre eux envoyés dans des camps de détention en Transnistrie, entre la Moldavie et l’Ukraine.

Elle avait contribué à leur faire acheminer une aide médicale et matérielle. Elle avait aussi exhorté son fils, le roi Michel, à intervenir pour stopper les déportations, même si ce dernier ne jouait qu’un rôle protocolaire sous le régime Antonescu, selon le récit d’un responsable allemand cité par le site du mémorial de Yad Vashem.

Entre 280 000 et 380 000 Juifs roumains et ukrainiens ainsi que 11 000 Roms sont morts sous la dictature d’Antonescu entre 1940 et 1944, selon le rapport d’une commission d’experts dirigée par le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel.

La Roumanie avait longtemps rejeté sur l’Allemagne nazie toute la responsabilité de ces massacres.

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