La Dilcrah signale 64 publications antisémites à la Justice française
Directement attachée au bureau du Premier ministre, la Dilcrah s'évertue à mettre fin à l'impunité régnant sur internet
Une épreuve rappelant celle d’Hércule sommé de nettoyer les écuries d’Augias : combattre l’impunité dont bénéficient les propos racistes et antisémites sur Internet, temple de l’anonymat.
Ainsi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) a annoncé avoir “engagé vendredi 9 juin des procédures de signalements à l’encontre de 64 publications à caractère antisémite sur les réseaux sociaux, faisant notamment l’apologie de crimes contre l’humanité et incitant à la haine raciale.”
Dans les cas les plus graves, le Procureur de la République a été sollicité sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale, en vue de l’ouverture d’une enquête judiciaire,” explique le communiqué.
Il rappelle que “le délit de provocation à la haine raciale est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, dans le cas où la provocation est publique”.
[Communiqué] La DILCRAH engage des procédures de signalement à l'encontre de 64 publications à caractère antisémite https://t.co/2htE2NiGn0 pic.twitter.com/3XJgZ5kDcS
— DILCRAH (@DILCRAH) June 9, 2017
La DILCRAH annonce surtout qu’elle systématisera dorénavant “ces actions de signalement à l’encontre de toutes publications racistes, antisémites et anti-LGBT.”