La FINUL stoppe une « brève confrontation » entre Tsahal et des soldats libanais
L'incident a eu lieu à la frontière, entre le village libanais d'Adaisseh et la localité israélienne de Metoula, selon le porte-parole de la FINUL

Mardi, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a mis un terme à une brève confrontation entre des soldats israéliens et libanais au sud de la Ligne bleue, la frontière de démarcation entre les deux pays.
L’incident a eu lieu entre le village libanais d’Adaisseh et la localité israélienne de Metoula, a déclaré Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL au Times of Israël. Tenenti a déclaré qu’alors que la zone se trouvait au sud de la Ligne bleue, le Liban estimant qu’il s’agit d’une zone contestée.
« La tension a augmenté. Nos soldats se sont interposés afin d’éviter un malentendu et faire baisser la tension, a déclaré Tenenti. La situation est ensuite rapidement revenue à la normale. »
Une photo prise sur place montre les soldats israéliens et libanais pointer leurs armes les uns vers les autres.
Incredible photo shows #Lebanon vs. #Israel soldiers, guns drawn, with UN troops in between.
Per Beirut press, Israelis crossed into disputed territory today, set up tent, departed 4h later. Israeli jets/drones carrying intense activity over Lebanon past 48h.
Powder keg. pic.twitter.com/V2yJ76jx6o
— Firas Maksad (@FirasMaksad) April 14, 2020
L’armée israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.
La frontière nord d’Israël a été calme ces dernières semaines, alors qu’Israël et le Liban luttent contre l’épidémie de coronavirus.
Basé au Liban, le groupe terroriste du Hezbollah a été accusé d’avoir contribué à la propagation du virus dans le pays en mettant son véto sur l’arrêt des vols à destination du pays le mois dernier. En réaction, le groupe terroriste soutenu par l’Iran a renforcé ses efforts pour combattre le virus.
Samedi, les Nations unies ont demandé aux forces belligérantes au Moyen-Orient de cesser les hostilités en pleine épidémie.
L’envoyé des Nations unies pour la Syrie, le Yémen, le Liban, l’Irak et le conflit israélo-palestinien a souligné que la solidarité était nécessaire afin de faire faire au défi du COVID-19. Il a souligné que cette lutte ne serait pas possible « si les armes des guerres et des conflits ne se taisent pas ».
Les Nations unies ont également appelé toutes les parties en conflit « à dépasser les lignes de conflit et à coopérer localement, régionalement et mondialement pour endiguer la propagation rapide du virus », et autoriser l’arrivée de l’aide humanitaire et des « libérations humanitaires ».