La Gay Pride de Tel-Aviv revient après un an d’absence dû au coronavirus
L'une des plus célèbres Marche des Fiertés, avec des centaines de milliers de participants, sera "le premier événement géant à Tel-Aviv depuis la fin de la crise sanitaire"
La Gay Pride de Tel-Aviv, l’une des plus célèbres au monde avec des centaines de milliers de participants, se tiendra le 25 juin après une année d’absence en raison de la pandémie de coronavirus, a annoncé lundi la mairie de la ville israélienne.
Connue pour être la plus grande Gay Pride du Moyen-Orient, cette Marche des Fiertés avait réuni en 2019 plus de 250 000 personnes, selon la municipalité de Tel-Aviv.
Cette année, la Gay Pride sera « le premier événement géant organisé à Tel-Aviv depuis la fin de la crise sanitaire », a-t-elle affirmé.
La ville, connue pour sa tolérance envers la communauté LGBTQ+ (personnes homosexuelles, lesbiennes, bisexuelles et transgenres), accueille chaque année lors de cette marche des milliers de touristes venus pour l’occasion.
Mais Israël, qui a mené une campagne de vaccination massive et levé sur son territoire la plupart des restrictions sanitaires, restreint toujours les arrivées d’étrangers dans le pays, sauf pour motif familial ou professionnel.
Les autorités israéliennes mettent volontiers en avant des évènements comme la Gay Pride de Tel-Aviv dans le but de promouvoir l’image d’un pays respectueux des différences et pour favoriser le tourisme.
La première Gay Pride de Tel-Aviv remonte à 1998.
Israël est considéré comme un pays avancé en matière de visibilité et d’égalité pour la communauté LGBTQ+, jusqu’au sein d’institutions comme l’armée. Le mariage entre personnes du même sexe, sans y être illégal, n’y est néanmoins pas possible, faute d’institution habilitée à le prononcer – de même que les mariages civils. Mais il est reconnu lorsqu’il a été contracté à l’étranger.
Le 3 juin, une Gay Pride rassemblant environ 8 000 personnes s’est tenue à Jérusalem, sous haute surveillance policière en raison de menaces venant d’extrémistes.
En 2015, cette Marche des Fiertés dans la Ville sainte avait été endeuillée par la mort de Shira Banki, une adolescente de 16 ans, poignardée par un juif ultra-orthodoxe homophobe.