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La Jordanie déterminée à sauver son pilote capturé par l’EI en Syrie

La capture du jeune pilote, récemment marié, provoque une forte émotion en Jordanie ; le roi "suit attentivement" la situation

Un combattant de l'Etat islamique collecterait des pièces à partir des restes d'un avion de guerre jordanien de la coalition dirigée par les Etats-Unis qui a été abattu dans la région de Rakka en Syrie, le 24 décembre 2014. (Crédit : AFP/RMC/STR)
Un combattant de l'Etat islamique collecterait des pièces à partir des restes d'un avion de guerre jordanien de la coalition dirigée par les Etats-Unis qui a été abattu dans la région de Rakka en Syrie, le 24 décembre 2014. (Crédit : AFP/RMC/STR)

La Jordanie a affiché jeudi sa détermination à sauver le pilote de chasse capturé la veille par le groupe islamique (EI) en Syrie après la chute de son avion que les djihadistes affirment avoir abattu, ce que Washington dément.

Aucune nouvelle information n’a été donnée sur le sort de Maaz al-Kassasbeh, sous-lieutenant de 26 ans, plus de 24 heures après le crash de son jet F-16 dans la région de Raqa (nord).

La perte de cet appareil est la première depuis le lancement de la campagne de frappes de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis en Irak et en Syrie.

La capture du jeune pilote, récemment marié, provoque une forte émotion en Jordanie, où le roi Abdallah II « suit attentivement » les efforts pour qu’il revienne sain et sauf, selon l’armée.

Des cellules de crise ont été créées afin de « mobiliser tous les moyens », a souligné jeudi le quotidien gouvernemental Al-Raï. « Nous sommes confiants : notre brave (pilote) retrouvera la liberté », a-t-il assuré.

« J’espère que Dieu distillera de la pitié dans le cœur de Daech (acronyme en arabe de l’EI) pour le libérer », a imploré le père du pilote, Youssef al-Kassasbeh.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a également demandé aux ravisseurs « de traiter le pilote selon les règles du droit humanitaire international ».

Un militant contacté par l’AFP à Raqa, bastion de l’EI en Syrie, avait indiqué mercredi que les djihadistes semblaient divisés sur le sort de l’otage. Certains d’entre eux, notamment « les Tchétchènes », voudraient l’exécuter, tandis que d’autres préfèreraient le garder en vie, selon lui. L’EI a exécuté de nombreux soldats, notamment de l’armée syrienne, capturés dans le cadre des combats.

Accident ou tir de missile ?

Le général Lloyd Austin, commandement américain chargé de la région (Centcom), a affirmé que les Etats-Unis soutenaient « tous les efforts déployés pour faire en sorte qu’il soit secouru », sans entrer dans les détails.

L’EI a diffusé sur des sites djihadistes plusieurs photos du pilote juste après sa capture. L’une d’elles le montre, vêtu seulement d’une chemise blanche, porté par quatre hommes qui le sortent d’une étendue d’eau où il est vraisemblablement tombé en s’éjectant de son appareil.

Les circonstances de la chute du F-16 de fabrication américaine, restaient incertaines jeudi.

Les Etats-Unis ont affirmé disposer d' »éléments de preuve » qui « indiquent clairement que l’EI n’a pas abattu l’appareil contrairement à ce que soutient l’organisation terroriste ». Ils n’ont en revanche pas donné d’explications sur les causes du crash, tout comme la Jordanie.

L’EI avait indiqué avoir utilisé un missile sol-air muni d’un détecteur infrarouge qui permet au missile de s’accrocher à une source de chaleur, en l’occurrence le réacteur d’un avion.

Selon Eliot Higgins, un expert balistique, l’EI possède des missiles de fabrication russe et chinoise, dont le plus répandu est le Sam-7 russe qui se porte à l’épaule. Le groupe en a notamment saisi à l’armée syrienne lors de la prise de Raqa au début de l’été dernier.

Malgré la perte de l’appareil, la coalition a effectué de nouveaux raids dans la nuit de mercredi à jeudi, ciblant des positions de l’EI dans les environs de Kobané (nord) et Boukamal (est) près de la frontière de l’Irak, selon l’OSDH.

Outre les États-Unis et la Jordanie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn participent aux frappes en Syrie. L’Australie, la Belgique, la Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la France et les Pays-Bas prennent part aux côtés des Américains aux raids en Irak.

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