La mère du nourrisson noyé déclarée comme mentalement inapte à être jugée
Un psychiatre a déterminé que la femme n'était pas responsable de ses actes quand son bébé d'un mois est mort dans le jacuzzi d'un hôtel

La mère d’un bébé d’un mois qui s’est noyé dans le jacuzzi d’un hôtel plus tôt ce mois-ci ne sera pas jugée après qu’un psychiatre l’a déclarée mentalement inapte.
Le bébé s’est noyé alors que la famille, originaire de la ville de Beit Shemesh, près de Jérusalem, était en vacances dans cet hôtel de la ville côtière d’Ashdod à l’occasion des fêtes de Pessah.
Les urgentistes ont affirmé avoir tenté de réanimer le bébé avant de l’emmener au centre médical d’Assuta. Le personnel médical n’est pas parvenu à lui sauver la vie.
Les parents du bébé ont été arrêtés en tant que suspects et leur détention provisoire a été prolongée. La mère était soupçonnée d’avoir commis des actes criminels, alors que le père était soupçonné d’entrave à la justice.
Un psychiatre qui a ensuite examiné la mère a conclu qu’elle n’était « pas responsable de ses actes », ce qui signifie qu’elle ne peut pas être jugée lors d’un procès, a rapporté Hadashot jeudi.
Un tribunal a prolongé sa détention provisoire de six jours supplémentaires, jusqu’à mercredi prochain.

La semaine dernière, la Haute Cour de Justice a autorisé une autopsie sur le corps du bébé, rejetant la demande de la famille qui s’opposait à la procédure pour des raisons religieuses.
L’autopsie a été pratiquée en présence d’un médecin choisi par la famille à l’Institut médico-légal d’Abu Kabir, après que le tribunal ait accepté la demande de la police pour un examen post-mortem.
Pendant plusieurs jours, des Juifs ultra-orthodoxes à Jérusalem, Ashdod et Beit Shemesh ont manifesté contre l’enquête et l’autopsie, bloquant temporairement la circulation et le système de tramway et se heurtant à la police.
La tradition juive s’oppose généralement aux autopsies au motif que le corps est sacré et ne devrait pas être altéré après la mort.
En rendant leur décision, les juges ont déclaré que, bien qu’ils respectaient les sensibilités religieuses de la famille, ils estimaient qu’ils n’avaient d’autre choix que de refuser leur recours contre l’autopsie.
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