La mère d’un otage à Netanyahu : « Libérez tous les otages, en une seule fois et maintenant »
Einav Zangauker a souligné la joie qui est celle des Israéliens face aux libérations qui ont eu lieu samedi, déclarant que "il ne faut pas que l'accord soit interrompu et que nous reprenions les combats"

Einav Zangauker a salué la libération de six otages dans la matinée de samedi, ajoutant que les cœurs de toutes les familles d’otages sont aux côtés des proches de Shiri, Ariel et Kfir Bibas, et d’Oded Lifshitz, les captifs qui ont été tués à Gaza et dont les corps sans vie ont été rapatriés en Israël.
Mais alors qu’elle s’exprimait lors d’une manifestation à Tel Aviv, Zangauker, dont le fils Matan est toujours entre les mains du Hamas, a fait remarquer que 63 personnes étaient toujours « dans l’enfer de Gaza ».
Elle a souligné la joie qui est celle des Israéliens face aux libérations qui ont eu lieu samedi, déclarant que « il ne faut pas que l’accord soit interrompu et que nous reprenions les combats ».
Zangauker a évoqué une proposition du Hamas visant à remettre en liberté tous les captifs restants en une seule fois et elle a affirmé que les Américains, de leur côté, voulaient que tous les otages reviennent en même temps – comme c’est le cas aussi de la majorité des Israéliens. « En une seule fois et tout de suite », a-t-elle dit.
Elle a dénoncé un « gouvernement déconnecté », selon elle, qui se prépare à reprendre la guerre. Elle a interpellé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui, a-t-elle dit, a été à l’origine de l’ensemble du processus par phases qui est celui de l’accord actuel, l’accusant aujourd’hui de « traîner les pieds… en essayant de plaire à ses partenaires extrémistes de la coalition au prix du sang de Matan et du sang des autres otages ».
« Les otages d’abord… Tous et tout de suite », a-t-elle déclaré, s’adressant particulièrement à Netanyahu. « Il n’est pas possible que Trump et l’émissaire Steve Witkoff puissent le souhaiter davantage que ce n’est le cas du Premier ministre », s’est-elle étonnée.
« Netanyahu, ce sont vos citoyens, vos citoyens qui ont été abandonnés alors qu’ils étaient sous votre garde ».