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La Norvège se dit prête à reconnaître un Etat palestinien

La reconnaissance d'un Etat palestinien doit dépendre "du moment et du contexte, en étroite coordination avec les pays partageant les mêmes idées", a déclaré Jonas Gahr Støre en présence de son homologue espagnol, favorable à cette démarche

Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store arrive pour participer à un sommet du Conseil européen lors du deuxième et dernier jour au siège de l'UE, à Bruxelles, le 22 mars 2024. (Crédit :  Sameer Al-Doumy / AFP)
Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store arrive pour participer à un sommet du Conseil européen lors du deuxième et dernier jour au siège de l'UE, à Bruxelles, le 22 mars 2024. (Crédit : Sameer Al-Doumy / AFP)

La Norvège est prête à reconnaître un Etat palestinien, en lien avec d’autres pays, a déclaré vendredi le Premier ministre norvégien, en présence de son homologue espagnol Pedro Sánchez qui plaide pour une telle reconnaissance.

« La Norvège est prête à prendre une décision sur la reconnaissance d’un Etat palestinien », a dit Jonas Gahr Støre lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Sánchez.

« Cette décision doit être prise en fonction du moment et du contexte, en étroite coordination avec les pays partageant les mêmes idées. Nous n’avons pas fixé de calendrier précis », a-t-il ajouté.

Le Parlement norvégien avait adopté en novembre une proposition, déposée par les partis au pouvoir, demandant au gouvernement d’être prêt à reconnaître un Etat palestinien indépendant.

La Norvège a par ailleurs abrité au début des années 1990 les premiers pourparlers de paix israélo-palestiniens qui ont débouché sur les accords d’Oslo – moribonds – dans lesquels les deux parties acceptaient la coexistence pacifique entre deux Etats indépendants.

Le Premier ministre espagnol a de son côté entrepris cette semaine une tournée en Pologne, en Norvège et en Irlande pour parler de la « nécessité d’avancer vers la reconnaissance de la Palestine », selon un porte-parole du gouvernement espagnol.

« L’Espagne s’est engagée publiquement à reconnaître un Etat palestinien, au plus tôt, quand les conditions seront appropriées et de façon à avoir l’impact positif le plus fort possible sur le processus de paix », a souligné M. Sánchez depuis Oslo.

Selon des médias l’ayant accompagné lors d’une tournée la semaine dernière en Jordanie, en Arabie saoudite et au Qatar, le dirigeant espagnol avait alors évoqué la fin du mois de juin comme horizon pour une telle reconnaissance par le gouvernement espagnol.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman rencontre le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez à la cour royale du palais d’Al-Salam à Djeddah, le 3 avril 2024. (Crédit : STR / SPA / AFP

« Je salue l’initiative du Premier ministre Sánchez de consulter les pays qui partagent les mêmes idées afin de renforcer la coordination, et nous intensifierons cette coordination dans les semaines à venir », a dit le dirigeant norvégien.

M. Sánchez est par ailleurs très critique vis-à-vis de l’attitude du gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu depuis le début du conflit à Gaza.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

L’offensive lancée en représailles par Israël a fait jusqu’à présent 33.634 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 13 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier de terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre et dans les jours qui ont suivi l’assaut.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.

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