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La police a établi un dossier criminel sur les 120 députés

Selon un reportage télévisé, le document secret contient des informations sur des douzaines d’infractions commises par des députés

Le chef du département Enquêtes et Renseignements de la police, Meni Yitzhaki, pendant la commission de contrôle de l'Etat, à la Knesset, le 18 février 2014. (Crédit : Flash90)
Le chef du département Enquêtes et Renseignements de la police, Meni Yitzhaki, pendant la commission de contrôle de l'Etat, à la Knesset, le 18 février 2014. (Crédit : Flash90)

Un document secret établi en 2014 par la police israélienne contient des informations complètes sur tous les 120 députés de la Knesset de l’époque, et comprend des preuves sur des infractions présumées commises par des douzaines d’entre eux, a annoncé lundi la Dixième chaîne.

Ce document, qui aurait été établi sur les instructions du chef du département Enquêtes et Renseignements de la police, Meni Yitzhaki, comprendrait des informations sur des affaires de corruption présumées et d’autres crimes, qui pourraient former les bases d’enquêtes criminelles.

Le reportage de la Dixième chaîne a souligné que le prédécesseur de Yitzhaki, Yoav Segalovich, avait expressément interdit la création de tels documents, par peur qu’ils ne soient exploités par des parties intéressées pour cibler les politiciens de leur choix.

Le procureur général Avichai Mandelblit a confirmé lundi l’existence de ce document.

Le procureur général Avichai Mandelblit à Jérusalem, le 5 juillet 2015. (Crédit : Emil Salman/POOL)
Le procureur général Avichai Mandelblit à Jérusalem, le 5 juillet 2015. (Crédit : Emil Salman/POOL)

Mandelblit, qui a pris son poste en janvier, a déclaré à la Dixième chaîne que le fichier était à usage interne, pour vérifier s’il existait des informations sur des enquêtes sur des politiciens dont il n’aurait pas été informé.

Dans une déclaration lundi sur la Dixième chaîne, la police n’a ni confirmé ni démenti l’existence du document, disant simplement que la politique de Yitzhaki était « de vérifier toute information professionnellement et méticuleusement, et de mener les procédures demandées [par ce travail] à bien. »

La police a systématiquement démenti rassembler des informations sur les députés afin de vérifier s’ils avaient été impliqués dans des malversations, et a souligné que tout enquête contre un député nécessitait l’autorisation du procureur général.

Elle a ajouté que tout rassemblement d’information était fait en accord avec la loi avec « avec la sensibilité appropriée ».

Elle a souligné que toute preuve entraînant des suspicions substantielles contre un député était immédiatement transmise au procureur général ou au procureur de l’état pour être examinée.

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