La violence criminelle à Lod se poursuit ; un Arabe israélien de 30 ans abattu
La fusillade fait grimper à 136 le nombre de meurtres dans la communauté arabe israélienne ; un habitant d'Umm al-Fahm blessé par balles lundi a succombé à ses blessures

Un habitant de la ville de Lod a été abattu lundi matin. Sa mort fait grimper à 136 le nombre de meurtres dans la communauté arabe israélienne depuis le début de l’année, alors que le déferlement de violence lié au crime organisé ne faiblit pas.
La victime, un trentenaire, a été tué par balle sur la rue HaHalutz. Les médias israéliens l’ont identifié comme étant Abed Hasunah. Les secours l’ont transporté dans un état critique à l’hôpital Yitzhak Shamir, où les médecins ont prononcé son décés, selon un communiqué de la police israélienne.
Plus tôt dans la journée, Assad Mahmoud Agbariyah, habitant d’Umm al-Fahm a succombé à ses blessures au centre hospitalier Emek d’Afula. Il a été blessé par balle samedi dans la ville d’Ara, au nord d’Israël. La police a attribué cette fusillade à la pègre.
Ces derniers mois ont été émaillés de très nombreux crimes violents, fusillades et attentats à la bombe dans certains quartiers.
L’organisme de surveillance anti-violence Abraham Initiatives estime à 136 le nombre des membres de la communauté arabe tués depuis le début de l’année dans des circonstances violentes et criminelles. Sur la même période l’an dernier, le nombre de victimes était de 66, précise-t-il.
Nombre de dirigeants communautaires attribuent cette vague de criminalité sans précédents à la police, selon eux impuissante face aux organisations criminelles, lorsqu’elle ne se désintéresse pas tout simplement des violences perpétrées et à des décennies de négligences et discrimination de la part des autorités.
Le ministre d’extrême droite de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, qui a fait de la sécurité le coeur de sa campagne et dont le ministère supervise la police, s’exprime fort peu sur cette vague de criminalité.