L’AFP persona non grata à la récente manifestation pro-israélienne
En marge du débat à l'Assemblée nationale sur la reconnaissance de l'État Palestinien par les députés français, 250 manifestants se sont rassemblés vendredi
Au contraire du CRIF qui n’a pas appelé à manifester et dont le président Roger Cukierman déplore « qu’une partie de la communauté soit si prompte à sortir dans la rue à chaque occasion », de nombreuses organisations dont Siona, France-Israël ou le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) sont venues battre le pavé, a rapporté le quotidien Libération sur son site.
Au cours de ce rassemblement, les représentants de l’Agence France Presse n’ont pas été admis à rester dans l’assistance.
Cette agence de presse, dont le siège se situe dans le quartier de la Bourse à Paris, est souvent rebaptisée ‘Agence France Palestine’. Elle est condamnée par nombre de médias qui l’accusent d’un net parti pris pro-palestinien.
Selon un tweet de l’organisation extrémiste de la Ligue de Défense Juive, il est reproché aux journalistes de l’Agence France Presse un traitement « honteux de l’attentat de la synagogue de Jérusalem ».
Suite aux traitement honteux de l'attentat de la synagogue de Jérusalem, les journalistes AFP ont été sortis de la #ManifAssemblée.
— LDJ Paris (@LDJ_France) November 28, 2014
Une autre manifestation est prévue demain à 14H30 pour contester le vote de la proposition de résolution socialiste qui vise à « inviter » le gouvernement français à reconnaître l’État palestinien. Des voix se sont élevées contre cette démarche car le gouvernement d’union palestinien comprend le groupe terroriste du Hamas, au pouvoir à Gaza.
L’exécutif israélien a fustigé cette initiative diplomatique de la part des députés français socialistes.
250 personnes environ à la manif pro-israélienne pic.twitter.com/EHFx1BWalE
— Willy Le Devin (@Will_ld) November 28, 2014