L’ancien médecin de Trump meurt à l’âge de 73 ans
Harold Bornstein était l'auteur présumé d'une lettre écrite en 2016 déclarant que Donald Trump était "l'individu en meilleure santé qui n'a jamais été élu à la présidence"
Harold Bornstein, médecin juif de New York dont il s’était avéré que la lettre de 2016 déclarant que Donald Trump était « sans aucun doute, l’individu en meilleure santé qui n’a jamais été élu à la présidence » avait en fait été écrite par Trump, est mort à l’âge de 73 ans.
L’avis de décès a été publié jeudi dans le New York Times. La cause de sa mort reste indéterminée.
Le courrier, dont le contenu avait été révélé pendant la campagne de 2016, avait été diffusé suite aux demandes de médias qui avaient réclamé les antécédents de santé du candidat républicain – qui avait accusé sa rivale, Hillary Clinton, de dissimuler des problèmes de santé. Clinton avait alors rendue publique la lettre d’un médecin qui déclarait qu’elle était en bonne santé.
Les exagérations figurant dans la lettre de Bornstein – la pression sanguine de Trump était « étonnamment excellente », disait-elle ainsi – avait étonné. Si Bornstein avait insisté avec vigueur sur le fait qu’il était bien l’auteur du courrier, il avait révélé en 2018 que c’était Trump qui la lui avait dictée.
Bornstein et Trump s’étaient brouillés : l’équipe de campagne du président républicain avait rompu les liens avec lui parce qu’il s’était adressé aux médias. Le médecin avait précisé que les responsables de la campagne lui avaient fait subir un véritable harcèlement et qu’ils avaient réclamé le retrait de son bureau d’une photo où il posait aux côtés de Trump. Bornstein, qui nourrissait secrètement l’ambition de devenir médecin de la Maison Blanche, avait été furieux des sièges lointains qu’il avait obtenus lors de l’investiture de Trump.
Bornstein avait récupéré Trump en tant que patient quand son père Jacob avait pris sa retraite.
Bornstein était passionné par la langue italienne : il communiquait avec des journalistes et flirtait avec des femmes dans cette langue sur Internet. Il avait aussi prononcé le discours lors de la bar-mitzvah de son fils en Italien, même s’il est fort probable que les personnes présentes lors de la cérémonie n’ont, ce jour-là, rien compris à cette allocution.
Il laisse derrière lui une épouse, Melissa, quatre fils et une fille.