Israël en guerre - Jour 499

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Lapid au Conseil des droits de l’Homme : « c’est devenu un conseil pour les droits terroristes »

Micah Avni a dit que "la rationalisation" du terrorisme par le Conseil des droits de l'homme "repousse la paix"; L'envoyé de l'ONU a quitté le panel, declarant qu'Israël entrave son travail

Le Conseil des droits de l'homme à Genève (Crédit : ONU / Jean-Marc Ferré)
Le Conseil des droits de l'homme à Genève (Crédit : ONU / Jean-Marc Ferré)

Le fils d’un Israélien tué dans une attaque terroriste palestinienne à Jérusalem en novembre s’est emporté au Conseil des droits de l’homme des Nations unies lundi en dénonçant l’incapacité du Conseil à condamner l’attaque dans laquelle son père a été assassiné.

Richard Lakin, un Israélien d’origine américaine, a été tué dans une fusillade et une attaque au couteau dans un bus au mois de novembre.

Durant la réunion annuelle de conseil tenue à Genève, son fils, Micah Avni, s’est exprimé dans le cadre de la discussion concernant la « Situation des droits de l’Homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés. »

« Votre incapacité à condamner la violence palestinienne et votre rationalisation du terrorisme palestinien continuent a repousser la paix, rendant inévitables d’autre morts », a déclaré Avni.

« Les Palestiniens ne sont pas prêts pour la paix », a-t-il dit. « Au lieu de ça, le leader palestinien [Mahmoud] Abbas a salué le meurtrier de mon père, le désignant comme un martyr destiné à aller au paradis ».

Le chef du parti Yesh Atid, Yair Lapid, a également pris la parole lors de l’évènement et a appelé les Nations unies à prendre des mesures pour mettre fin à la discrimination à l’encontre d’Israël.

« Nous ne sommes plus disposés à garder le silence. Ceci n’est pas un conseil pour les droits de l’Homme, c’est devenu un conseil pour les droits terroristes », a déclaré Lapid.

« Je m’adresse au Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban ki-Moon – cette organisation est sous votre commandement. C’est la vôtre. Pourquoi laissez-vous une organisation qui attaque les Juifs parce qu’ils sont juifs travailler sous vos auspices ? Il est temps pour vous de prendre une position morale ».

Également au cours de la session de lundi, l’expert des Nations unies sur les droits de l’Homme dans les territoires palestiniens a adressé une critique acerbe contre Israël et a démissionné de son poste, expliquant ce geste par le manque d’accès aux zones qu’il était censé surveiller.

Makarim Wibisono, qui a pris les fonctions de Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme dans les territoires en juin 2014, a présenté son rapport final au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, critiquant le refus d’Israël de coopérer avec son mandat.

Eviatar Manor, e représentant d'Israël au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies parle aux journalistes après le rapport de la Commission d'enquête sur la guerre à Gaza de 2014, à Genève, en Suisse, le 29 juin 2015. (Crédit : AFP / Fabrice Coffrini)
Eviatar Manor, e représentant d’Israël au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies parle aux journalistes après le rapport de la Commission d’enquête sur la guerre à Gaza de 2014, à Genève, en Suisse, le 29 juin 2015. (Crédit : AFP / Fabrice Coffrini)

Le diplomate indonésien a déclaré qu’il avait été assuré avant de prendre ses fonctions qu’il aurait accès aux territoires palestiniens. Mais selon lui, ses demandes répétées d’accès ont été infructueuses.

« Ce manque de coopération semble malheureusement signaler la poursuite d’une situation dans laquelle les Palestiniens souffrent quotidiennement des violations des droits de l’homme sous l’occupation israélienne », a-t-il dit, en dénonçant « un manque général de responsabilité» concernant de tels abus.

Israël, qui a longtemps accusé le Conseil des droits de l’homme d’avoir un parti-pris inhérent contre l’Etat juif, n’était pas présent pour la présentation de Wibisono lundi.

Dans un communiqué, l’ambassadeur israélien Eviatar Manor a justifié son absence, expliquant que « tant que le Conseil ne se soumet pas à une thérapie comportementale pour soigner son obsession à l’égard d’Israël, nous ne coopérerons pas avec ces mécanismes de parti pris ».

Le ministère des Affaires étrangères a déjà accusé l’expert de partialité.

Le représentant de l’UE, Peter Soerensen du Danemark, a déclaré qu’il regrettait qu’Israël n’ai pas autorisé l’accès de Wibisono aux territoires. Mais il a également noté que son mandat était « limité à enquêter sur les violations par Israël », et a insisté pour que tous les abus des droits de l’homme, peu importe qui les commet, « fassent l’objet d’un examen. »

Penny Green (Crédit : Capture d'écran YouTube)
Penny Green (Crédit : Capture d’écran YouTube)

Le représentant palestinien Ibrahim Khraishi, quant à lui, s’est plaint que la nomination du successeur de Wibisono ait été reportée après qu’un groupe de défense d’Israël ait envoyé une lettre accusant les deux candidats, le professeur de droit de Columbia Penny Green et le professeur de droit canadien Michale Lynk, d’être des militants anti-israéliens.

Khraishi a caractérisé ce retard de « violation flagrante » des règles du Conseil des droits de l’Homme.

Lors de sa présentation, Wibisono a souligné la nécessité d’un successeur à son poste afin de poursuivre son travail, exprimant son inquiétude face à la récente escalade de la violence due selon lui aussi bien aux Palestiniens qu’aux Israéliens.

Depuis le mois d’octobre, la vague de violence en Israël et dans les territoires palestiniens a suscité la mort de 29 Israéliens, deux Américains, un Soudanais et un ressortissant érythréen. Plus de 180 Palestiniens ont également été tués, deux tiers d’entre eux pendant une attaque de leur part au couteau, à l’arme à feu ou à la voiture-bélier, selon les autorités israéliennes. Les autres ont été abattus par les forces de sécurité israéliennes lors d’affrontements et de manifestations.

Tout en soulignant que « tout acte de violence individuelle, qu’il soit commis par des Palestiniens ou des Israéliens, est inacceptable et doit être examiné et poursuivi », Wibisono a insisté sur le fait que la présente vague de violence s’inscrivait « dans une situation préexistante… dans un contexte de construction de colonies illégales en Cisjordanie … (et) de blocus de Gaza ».

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