L’armée détruira les maisons de suspects d’une attaque terroriste en Cisjordanie
Les recours déposés pour annuler la destruction des maisons des familles de terroristes suspectés d'avoir assassiné Dvir Sorek, âgé de 18 ans, ont été rejetés

L’armée israélienne va détruire les maisons de deux Palestiniens accusés d’avoir poignardé à mort Dvir Sorek, étudiant de la yeshiva et soldat hors-service, après qu’un recours contre cette décision a été rejeté.
Le corps de Sorek a été retrouvé début août, non loin de l’implantation de Migdal Oz, en Cisjordanie, au sud de Jérusalem. Nasir et Qasseem Asafra ont été arrêtés par des soldats israéliens quelques jours plus tard. Ils sont accusés d’avoir attaqué Sorek après qu’il est descendu du bus, tard dans la nuit.
Plus tôt ce mois, l’armée a notifié aux familles des terroristes son intention de détruire leurs maisons qui se trouvent dans le village de Beit Khalil, dans la zone d’hebron. Les familles ont eu la possibilité de faire appel de la décision.
« Les ordres de démolitions ont été signé après que les recours des familles ont été rejetés », a annoncé l’armée mardi.
On ne sait pas clairement quand l’armée va exécuter ces ordres.

Le corps de Sorek, qui était âgé de 18 ans, a été retrouvé au petit matin le 8 août sur une route conduisant au séminaire religieux à Migdal Oz, où il étudiait dans la cadre d’un hesder, un programme qui combine service militaire et étude juive.
Les terroristes ont quitté la scène du crime après l’attaque, ce qui a conduit les forces de sécurité à mener une chasse à l’homme de 48 heures avant que les suspects ne soient arrêtés à Beit Kahil, vers 3 heures du matin, le jour suivant.
Le frère de Nasir, Akrama, et la femme de Qassem, Ines, ont été arrêtés dans l’opération militaire.
Un véhicule appartenant à l’un des suspects a également été confisqué dans le raid commun entre l’armée israélienne, le Shin Bet et la police aux frontières.
Israël affirme que la pratique de destruction des maisons de terroristes est un moyen efficace de décourager des futures attaques, même si cette pratique a été critiquée par des groupes de défense de droits de l’homme comme une forme de punition collective. Par ailleurs, certains analystes considèrent que cette méthode n’est pas efficace pour dissuader les terroristes.