Israël en guerre - Jour 472

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Le chef du Hezbollah, qui vit dans un bunker, dit avoir rencontré Assad à Damas

Hassan Nasrallah a demandé au président syrien d'accepter un accord sur l'évacuation de jihadistes du Liban vers la Syrie

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, pendant un entretien accordé à la télévision publique iranienne, le 20 février 2017. (Crédit : capture d'écran Twitter)
Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, pendant un entretien accordé à la télévision publique iranienne, le 20 février 2017. (Crédit : capture d'écran Twitter)

Le chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui vit dans un lieu secret depuis une décennie, a affirmé jeudi s’être rendu à Damas pour demander au président Bachar al-Assad d’accepter un accord sur l’évacuation de jihadistes du Liban vers la Syrie.

Hassan Nasrallah, 57 ans, n’a fait que de rares apparitions depuis la guerre de 2006 entre son puissant parti armé et Israël, son ennemi juré. Il avait confié en 2014 qu’il changeait souvent de lieu de résidence, dans le secret total.

« Je suis allé chez le président Bachar al-Assad. Je suis allé personnellement à Damas », a-t-il dit dans un discours diffusé sur un grand écran devant plusieurs milliers de ses partisans à Baalbeck (est), sans préciser la date de cette visite qui a eu lieu avant la conclusion de l’accord, intervenu le week-end dernier.

Le chef du Hezbollah, allié indéfectible du régime syrien, se référait à l’accord d’évacuation entre son parti et l’organisation Etat islamique (EI), en vertu duquel les combattants jihadistes ont été évacués de la frontière libano-syrienne avec pour destination l’est de la Syrie, à la frontière avec l’Irak.

L’accord a été vivement critiqué par la coalition antijihadiste, Bagdad et même au Liban.

Hassan Nasrallah a justifié cet accord par la nécessité d’obtenir de l’EI le lieu où se trouvent les restes de huit soldats libanais enlevés en 2014 et soupçonnés d’avoir été exécutés par les jihadistes.

Il a indiqué avoir dit au président syrien « Nous avons une cause humanitaire, nous souhaitons que vous nous aidiez » en acceptant que les jihadistes soient évacués vers l’est syrien.

« Nous ne pouvons connaître le sort des soldats enlevés qu’à travers ce compromis », a-t-il poursuivi.

D’après lui, même le président Assad a été embarrassé par la demande.

« Il m’a dit ‘cette question va me mettre dans l’embarras' », a indiqué le chef du Hezbollah, ajoutant que M. Assad a par la suite accédé à sa demande.

L’accord a été conclu après une semaine de combats des deux côtés de la frontière libanaise contre les jihadistes avec l’armée libanaise d’une part et le Hezbollah et l’armée syrienne d’autre part.

L’éviction de l’EI du secteur frontalier est une des dernière défaites en date de l’organisation jihadiste, auteur également de plusieurs attentats en Europe.

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