Israël en guerre - Jour 367

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Le chômage augmentant, Yair Lapid avertit le gouvernement de la colère populaire

Le taux de chômage croît pour la seconde journée d'affilée, s'élevant désormais à 21 % ; le chef de l'opposition évoque "des gens qui sont de plus en plus désespérés et en colère"

Le député Yair Lapid à un rassemblement de soutien pour les indépendants et les écoles maternelles touchées par la crise économique qui accompagne la pandémie de coronavirus, devant le Parlement israélien à Jérusalem, le 19 avril 2020. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le député Yair Lapid à un rassemblement de soutien pour les indépendants et les écoles maternelles touchées par la crise économique qui accompagne la pandémie de coronavirus, devant le Parlement israélien à Jérusalem, le 19 avril 2020. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

L’agence pour l’emploi israélienne rapporte que pour le deuxième jour consécutif, il y a plus de citoyens demandant des allocations chômage que de personnes ayant retrouvé un emploi.

D’hier à 7 heures du matin à ce matin 7 heures, 1 815 personnes sont retournées au travail tandis que 2 527 Israéliens se sont inscrits au chômage.

Depuis que le gouvernement a commencé à lever certaines restrictions liées au coronavirus le 19 avril, l’agence pour l’emploi a recensé 394 621 Israéliens retournés au travail, tandis que 143 153 nouveaux demandeurs d’emploi ont été enregistrés.

Actuellement, 849 052 Israéliens sont enregistrés comme chômeurs – dont 578 309 ont été licenciés. Pour la première fois depuis l’assouplissement des restrictions en avril, le taux de chômage a légèrement augmenté, passant de 20,9 % à 21 %.

Le chef de l’opposition, Yair Lapid, avertit que les protestations en cours contre la réponse du gouvernement à la pandémie de coronavirus pourraient devenir violentes, les Israéliens perdant tout espoir dans la spirale de la situation économique.

« Nous parlons à des gens qui sont de plus en plus désespérés et en colère, qui ont le sentiment, à juste titre, que le pays les a abandonnés dans leurs moments les plus difficiles », a déclaré Yair Lapid à l’agence de presse Reuters.

« Nous essayons d’être responsables… de calmer les choses, de dire aux gens : ‘Vous savez que la violence n’est pas la solution' », ajoute-t-il.

« Mais cela devient de plus en plus difficile chaque jour… Je compatis avec la colère et je m’inquiète aussi de la possibilité que cette colère entraîne de la violence. Ce que j’essaie de faire, ce n’est pas de l’encourager, mais de lancer un signal d’alarme sur ce qui pourrait arriver ».

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