Le conseiller municipal juif de Créteil est mort par asphyxie
Les enquêteurs n’excluent donc pas l’hypothèse du meurtre d'Alain Ghozland, 73 ans ; le corps présente des traces de coups et de lésions sur le cadavre
Les enquêteurs français n’ont pas exclu l’hypothèse du meurtre pour expliquer la mort d’un politicien juif qui a été retrouvé mort dans son domicile de Créteil mardi, après que l’autopsie a montré qu’il était mort par asphyxie et avait plusieurs contusions sur le corps.
Une source judiciaire qui a parlé mercredi au site internet français de MetroNews ne voulait pas préciser si Alain Ghozland, 73 ans, avait été étranglé ou étouffé, désignant la cause de la mort par le terme « asphyxie traumatique ».
D’autres médias avaient indiqué que le conseiller municipal avait également des blessures dues à des coups de couteau sur le corps.
Les enquêteurs de la police penseraient à un cambriolage qui se serait mal passé, mais n’écartent aucune piste.
Ghozland, originaire d’Algérie, a été retrouvé par son frère, qui était venu prendre de ses nouvelles après ne pas l’avoir vu à la synagogue la veille. Il était élu à Créteil, une ville de la banlieue parisienne qui compte une forte population juive.
Des articles ont annoncé que son appartement aurait été fouillé, et que sa voiture avait disparu. Néanmoins, la radio Europe 1 a affirmé que la porte d’entrée de son domicile ne présentait aucun signe d’effraction.
La famille de Ghozland a également soulevé la possibilité que sa mort soit potentiellement de nature antisémite.
Créteil, située à environ 11 kilomètres du centre de Paris, a été entre autres la scène d’un viol et d’un cambriolage commis en décembre 2014 contre un couple juif par des cambrioleurs qui ont déclaré les avoir ciblé parce qu’ils étaient juifs.