Le Contrôleur de l’Etat vérifierait le financement de la défense de Netanyahu
Yossef Shapira allègue que Netanyahu aurait reçu 300 000 $ de son cousin, un homme d'affaires, pour financer sa défense sans obtenir la permission du Bureau du contrôleur de l'État
![Yossef Shapira, le contrôleur de l'Etat (à gauche), et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en décembre 2012. (Crédit : Miriam Alster/Flash90) Yossef Shapira, le contrôleur de l'Etat (à gauche), et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en décembre 2012. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2016/10/F120807MA87-3-640x400.jpg)
Le Contrôleur de l’Etat Yossef Shapira aurait demandé au procureur général Avichai Mandleblit d’enquêter pour savoir si le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indûment reçu de l’argent pour financer ses frais juridiques dans les trois affaires de corruption dans lesquelles il est soupçonné d’avoir reçu des avantages de la part de donateurs en échange de ses services afin de défendre leurs intérêts.
Shapira, selon un rapport sur le site d’information Walla, allègue que Netanyahu a reçu 300 000 dollars de l’homme d’affaires Nathan Milikowsky pour financer sa défense juridique sans obtenir l’autorisation nécessaire du Bureau du Contrôleur de l’Etat. Le Premier ministre, pour sa part, a publié un communiqué dans lequel il dénonce le refus de financement et les efforts visant à « empêcher le Premier ministre de se battre pour la vérité ». Toutefois, il n’a pas nié l’allégation.
En réponse au rapport de Walla, M. Netanyahu a déclaré : « Dans le jeu addictif dans lequel les médias ont décidé il y a trois ans que le Premier ministre Netanyahu est coupable jusqu’à ce que son innocence soit prouvée, tout est mis en œuvre pour empêcher le Premier ministre de se battre pour la vérité ».
« Depuis trois ans, l’Etat a fait intervenir des dizaines d’enquêteurs et d’avocats pour des centaines de millions de shekels, et maintenant ils reprochent au Premier ministre Netanyahu de se défendre contre tout cela, en se faisant aider par son cousin », poursuit le communiqué.
« Bien sûr, ils oublient de noter que la Commission d’éthique de la Knesset a déjà déterminé qu’il est permis de recevoir une aide financière d’un cousin sans obtenir son approbation », a conclu le Premier ministre, faisant référence à une décision parlementaire interne annulée par une décision de Shapira.