Le déficit budgétaire tombe à 5,8 % du PIB après l’entrée en vigueur de plusieurs hausses d’impôts
Le taux de TVA est passé de 17 à 18% et les dépenses publiques ont par ailleurs enregistré une baisse de 3,5%
Sharon Wrobel est journaliste spécialisée dans les technologies pour le Times of Israel.
Au cours du premier mois de cette année, Israël a affiché un déficit budgétaire de l’ordre de 5,8 % de son produit intérieur brut (PIB), contre 6,9 % en décembre, grâce à plusieurs hausses d’impôts entrées en vigueur le 1er janvier dernier, selon les premières informations du ministère des Finances.
En janvier, les recettes de l’État ont augmenté de 45 % avec 63,1 milliards de shekels contre 43,1 milliards de shekels en glissement annuel, grâce à la hausse des recettes fiscales. Les recettes des impôts directs ont augmenté de près de 61 %, avec 41,3 milliards de shekels par rapport à janvier 2024, et celles des impôts indirects de 22,5 %, pour un montant de 20,2 milliards de shekels.
Le 1er janvier, des hausses d’impôts sont entrées en vigueur dans le but d’augmenter les revenus de l’État et de résorber un déficit budgétaire grevé par les dépenses militaires liées à la guerre menée, 15 mois durant, sur plusieurs fronts.
Le taux de la taxe sur la valeur ajoutée est passée de 17 % à 18 %. La TVA est une taxe à la consommation perçue lors de l’achat de biens et de services et qui s’applique à la plupart des biens et services de consommation, à l’exception des produits frais. Les recettes générées par la TVA en janvier ont augmenté de 26 % pour atteindre 16,7 milliards de shekels en glissement annuel, selon les autorités fiscales israéliennes.
Par ailleurs, dans le même temps, les dépenses publiques ont diminué de 3,5 % en janvier, en passant de 41,4 milliards de shekels – en janvier 2024 – à 39,9 milliards de shekels, en raison de la baisse des dépenses de guerre, a précisé le ministère.