Le film « Adieu Monsieur Haffmann », toujours en seconde place du box office
Sorti le 12 janvier, le film, avec Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau, est inspiré de la célèbre pièce de théâtre du même nom, de Jean-Pierre Daguerre
Le film « Adieu Monsieur Haffmann » de Fred Cavayé, avec Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau, est toujours en seconde place du box office, pour la deuxième semaine consécutive, derrière « Spider-man : No way home ».
Sorti le 12 janvier, le film est inspiré de la célèbre pièce de théâtre du même nom, de Jean-Pierre Daguerre. Il se déroule en 1941 et narre l’histoire de François Mercier, un homme ordinaire qui n’aspire qu’à fonder une famille avec la femme qu’il aime, Blanche, et qui travaille pour un joaillier talentueux, M. Haffmann. Face aux persécutions nazies, ils mettent en place un accord aux lourdes conséquences.
Il a fait 432 511 entrées depuis sa sortie il y a deux semaines.
Dans une interview avec Télégramme au moment de la sortie du film, l’acteur Gilles Lellouche affirmait « penser que ‘Adieu Monsieur Haffmann’ a une portée pédagogique et invite à un devoir de mémoire. Je me suis souvent posé la question d’explorer les raisons qui font d’un homme normal un collabo. Qu’est-ce que ça nous dit de l’Occupation et de notre époque ? Quel courage face à la peur ? Qu’aurais-je fait à ce moment-là ? Autant de questions intéressantes. »
Il décrit son personnage comme celui « d’un homme ordinaire qui aime sa femme et aspire à une vie meilleure sous l’Occupation allemande. Il aime son métier dans la joaillerie. Il n’a rien contre son patron, mais il va basculer d’un seul coup dans le mal et la saloperie. C’est un type qui a une revanche à prendre, personnelle, sociale, artistique. Son patron a du talent, et lui, moins. Il n’est pas parti à la guerre parce qu’il a une jambe handicapée. De plus, il découvre qu’il ne peut pas faire d’enfant à son épouse. Il devient aigri et cupide. Et comme elle le dit très justement : ‘Avant, on n’avait rien, maintenant il veut tout.’ Il fait partie des gens qui se construisent sans vergogne sur le malheur des autres. »