Le Juif abattu à un checkpoint avait laissé une lettre de suicide
L’homme de Jérusalem de 19 ans qui avait couru vers une soldate un couteau à la main aurait souffert d’une maladie mentale
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Un homme juif, suspecté d’être un terroriste, a été abattu mardi par des troupes israéliennes, a laissé une lettre de suicide affirmant qu’il souffrait de troubles mentaux.
La police a indiqué que le jeune homme de 19 ans, qui habitait à Pisgat Zeev, dans le nord de Jérusalem, a couru vers une soldate mardi après-midi, un couteau à la main, au checkpoint Hizme, en Cisjordanie, le plus proche de son domicile. Après lui avoir crié de s’arrêter, un officier de sécurité présent sur place à ouvert le feu et l’a tué.
Quelques heures après l’incident, un ami du suspect a donné la lettre de suicide à la police, disant que l’homme la lui avait confiée quelques jours avant, selon les médias israéliens.
La Deuxième chaîne a annoncé que la lettre était adressée à la mère de l’homme, s’excusant à l’avance et disant que c’était sa dernière communication. Il aurait écrit qu’il ne pouvait plus mener une vie normale dans son état mental, et qu’il n’avait plus de raison de continuer à vivre.

Depuis qu’un cycle de terrorisme palestinien a repris en 2015, plus d’une demi-douzaine d’attaquants palestiniens souffrant d’une maladie mentale ou voulant se suicider « par policier » ou « par soldat » ont été arrêtés. Le cas de mardi semble cependant être la première fois qu’un assaillant juif est concerné.
La police a déclaré mardi dans un communiqué que les forces de sécurité avaient agi conformément aux directives en tirant quand elles avaient senti un danger immédiat.