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Le Portugal se retire d’un projet mené par une université israélienne

Le gouvernement nie le fait qu’il se soit retiré de l’entraînement des forces de l’ordre était dû à la pression des militants pro-Palestinien

Le Parlement portugais (Crédit : CC BY-SA Andrés Monroy-Hernández, Wikimedia Commons)
Le Parlement portugais (Crédit : CC BY-SA Andrés Monroy-Hernández, Wikimedia Commons)

Le gouvernement portugais a démenti que son retrait d’un projet sur l’application de la loi menée par l’université Bar-Ilan était dû à la pression des militants pro-palestiniens.

Le départ du Portugal, un des principaux points d’entrée de drogues illicites en Europe, du projet LAW-TRAIN a été signalé plus tôt cette semaine par le quotidien Diario de Noticias de Lisbonne.

Fondé l’année dernière, le projet bénéficie d’un financement de l’Union européenne et inclut des techniques novatrices de formation, comme des simulations informatiques, pour les forces de sécurité effectuant des interrogatoires dans la lutte contre la criminalité internationale.

Diario de Noticias a indiqué que le retrait était dû aux efforts déployés par le lobbying du parti communiste du Portugal pour que le Portugal quitte le projet, qui a été cofondé par la commission européenne et regroupe huit organisations partenaires, dont trois qui viennent d’Israël, y compris la police. Les autres partenaires sont l’Université de Louvain en Belgique et le service fédéral du parquet de ce pays, les forces armées de l’Espagne, et l’agence USECON basée à Vienne.

La décision de retirer le ministère de la Justice du Portugal du programme – Diario de Noticias a rapporté que cela a coûté à Lisbonne 220 000 dollars – a été prise suite à une redéfinition des priorités internes et d’une pénurie de la main-d’œuvre et « n’est pas politiquement motivée », a déclaré un porte-parole du ministère.

Mais Fernando Negrao, le précédent ministre de la Justice du Portugal, a avoué qu’il avait été surpris par le retrait et il a ajouté qu’il « regrette beaucoup » cette décision. Cela tombe, a-t-il regretté, « dans les responsabilités budgétaires et organisationnelles » du ministère.

Les efforts visant à isoler Israël commercialement et politiquement n’ont généralement pas réussi au Portugal à prendre, qui a une population musulmane relativement petite de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui sont originaires principalement de l’Asie du Sud et d’Afrique. Le retrait du ministère, cependant, a été célébré par des activistes locaux du Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël, ou BDS, comme une victoire rare.

En plus de l’université Bar-Ilan et la police israélienne, la troisième organisation israélienne qui participe au projet LAW-TRAIN est Compedia, un leader des systèmes éducatifs interactifs, de contenu et de la technologie.

Le projet LAW-TRAIN utilise, entre autres techniques, des lunettes de réalité augmentée qui aident les enquêteurs à se plonger dans des situations d’interrogatoire.

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