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Le Royaume-Uni accuse un organe de l’ONU de partialité à l’encontre d’Israël

"A moins que les choses ne changent, nous voterons l'an prochain contre toutes les résolutions présentées au titre du point 7 de l'ordre du jour," a déclaré Boris Johnson

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue polonais Jacek Czaputowicz lors d'une visite au Bunker de la bataille d'Angleterre à Uxbridge le 16 mars 2018. (AFP Photo/Pool/Tolga Akmen)
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue polonais Jacek Czaputowicz lors d'une visite au Bunker de la bataille d'Angleterre à Uxbridge le 16 mars 2018. (AFP Photo/Pool/Tolga Akmen)

Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson a accusé le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU de partialité à l’encontre d’Israël, dénonçant le fait qu’il soit le seul pays automatiquement discuté à chaque session du Conseil.

« Nous partageons l’avis que le point 7 consacré à Israël et aux Territoires palestiniens occupés est disproportionné et préjudiciable pour la cause de la paix », a déclaré Boris Johnson, à l’ouverture de la 38e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève.

Les Etats-Unis ont déjà protesté à de multiples reprises contre le maintien de ce point parmi les dix présentés à chaque session du Conseil. L’Etat hébreu est le seul pays à faire l’objet de ce traitement spécial.

« Et à moins que les choses ne changent, nous voterons l’année prochaine contre toutes les résolutions présentées au titre du point 7 de l’ordre du jour », a annoncé M. Johnson.

Pour le ministre britannique, « cela ne veut pas dire que le Royaume-Uni et moi-même ne voyons pas la valeur de ce Conseil, y compris le travail qu’il pourrait faire sur le conflit israélo-palestinien ».

Un processus de réforme est en cours au sein du Conseil, mais comme l’a expliqué aux médias son président, le Slovène Vojislav Suc, ces discussions visent à « rationaliser notre travail, à améliorer son efficacité ».

Les Etats-Unis ont pour leur part menacé à plusieurs reprises de quitter le Conseil des droits de l’Homme si ce point 7 sur Israël n’était pas supprimé. Beaucoup craignent que Washington ait déjà décidé de claquer la porte.

Les Etats-Unis veulent aussi que l’exclusion des Etats membres qui commettent de graves violations des droits de l’Homme soit votée à la majorité simple et non aux deux tiers. Ils demandent en outre un renforcement du processus de sélection des 47 Etats membres, élus par l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

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