Le stress est monté en flèche après le 7 octobre – étude de l’Université de Tel Aviv
Environ 23 % des Israéliens juifs adultes qui n'ont pas été directement exposés le 7 octobre souffrent de TSPT - contre 4,5 % avant le déclenchement de la guerre
Au cours des trois mois qui ont suivi le début de la guerre entre Israël et le Hamas, suite à l’assaut meurtrier du groupe terroriste palestinien, le stress des Israéliens juifs a « explosé » alors que la population est moins active et dort moins, selon une récente étude de l’Université de Tel Aviv, dont les résultats ont été publiés dimanche.
« Environ 23 % des Israéliens juifs adultes qui n’ont pas été directement exposés aux horreurs du 7 octobre souffrent de stress post-traumatique [contre 4,5 % avant le déclenchement de la guerre] », constatent les chercheurs.
À titre de comparaison, ils indiquent qu’au lendemain du 11 septembre, seuls 7,5 % de la population de la ville de New York ont été diagnostiqués comme souffrant de syndrome de stress post-traumatique (TSPT).
Ils ont également constaté que depuis les événements du 7 octobre, « environ 55 % des Israéliens juifs adultes souffrent d’anxiété clinique à divers niveaux, et environ 23 % souffrent d’anxiété clinique à un niveau modéré à élevé ».
En utilisant les données d’environ 5 000 utilisateurs de montres connectées, les chercheurs ont également constaté que depuis le début de la guerre, il y a une « diminution significative du niveau d’humeur rapporté, de l’activité physique reflétée par le nombre de pas quotidiens, et de la qualité du sommeil rapportée, qui s’est accompagnée d’une augmentation significative du temps d’éveil. »