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Le suspect de Hod Hasharon inculpé pour le meurtre de sa fille

Barak Ben-Ami est accusé d'avoir attaqué sa femme après une "dispute idiote", il a poignardé à plusieurs reprises son épouse avant de s'en prendre à ses deux petites filles

Barak Ben-Ami arrive pour une audience au tribunal de Petah Tikva le 8 mars 2020, (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Barak Ben-Ami arrive pour une audience au tribunal de Petah Tikva le 8 mars 2020, (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Mercredi, le procureur de l’Etat a déposé le dossier d’inculpation devant le tribunal de Petah Tikvah. Les documents d’inculpation accusent un homme de Hod Hasharon d’avoir poignardé sa petite fille à mort et d’avoir tenté de tuer sa femme et son autre fille.

Barak Ben-Ami, âgé de 34 ans, est accusé du meurtre et de deux tentatives de meurtre. Selon les documents d’inculpation, l’attaque meurtrière de mars a été déclenchée par une « dispute idiote » avec sa femme. L’accusé aurait ensuite pris la décision de la tuer, avec leur fille de trois ans et leur bébé fille avant de tenter de se suicider.

A., la femme de l’accusé, était allongée sur le canapé avec leur plus jeune fille dans les bras quand son mari l’a frappée su visage. Il l’a bousculée et a commencé à l’étrangler alors qu’elle essayait de le repousser, selon les documents d’inculpation.

Juste après, l’accusé s’est rendu dans la cuisine, où il a saisi un couteau et a poignardé A. dans le cou. La femme est tombée au sol alors que le bébé était resté allongé sur le canapé. Ben-Ami a étranglé et poignardé sa femme à plusieurs reprises au cou et au torse avant de poignarder son bébé de 10 mois, également au cou et dans le torse. Il a ensuite fait la même chose avec sa fille de trois ans, selon les documents d’inculpation.

A un moment donné, A. a réussi à se relever et a tenté de sortir de l’appartement pour appeler à l’aide. Mais Ben-Ami l’a rattrapée et l’a encore poignardée. Elle a toutefois réussi à rejoindre la cour et a commencé à hurler au secours, relate le document d’inculpation. L’accusé a suivi A. et l’a attrapée par les cheveux avant de la poignarder à nouveau dans le ventre ce qui a fait tomber la femme au sol. Le suspect a ensuite tenté de la traîner par une jambe afin de la faire rentrer dans l’appartement, mais il a fini par abandonner alors que d’autres personnes arrivaient sur place, expliquait le document d’inculpation.

Barak Ben-Ami avec sa femme et ses deux filles. (Autorisation)

Ben-Ami est ensuite retourné dans l’appartement où il a étranglé sa petite fille de 3 ans. Il s’est fait plusieurs blessures superficielles au cou dans une tentative de suicide à l’aide d’un autre couteau.

Le suspect a finalement arrêté quand d’autres personnes sont arrivées dans l’appartement, mais son bébé n’a pas survécu à l’attaque. Sa femme et sa fille ont été hospitalisées dans un état grave pendant sept et dix jours, respectivement.

Dans sa demande de mise en détention provisoire, la procureur Liat Peleg a noté « Les actes violents, agressifs et brutaux de l’accusé, au cours desquels il n’a pas hésité avant d’attaquer et de poignarder ses filles et sa femme à de nombreuses reprises, pour une dispute idiote, démontrent qu’il représente un danger pour la sécurité publique ».

Un représentant de la police a déclaré au tribunal que Ben Ami avait avoué son crime le mois dernier, peu après son arrestation. Il avait reconnu que l’attaque avait suivi une dispute avec sa femme.

L’avocat de Ben-Ami a réfuté l’argument de la dispute, déclarant que le couple avait des projets pour continuer à bâtir un futur ensemble. L’avocat, Ron Alon, a déclaré que son client lui avait dit « J’ai vu tout en noir. Je suis devenu fou. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé ».

Le couple n’envisageait pas de divorcer, et il n’avait pas de problèmes financiers, a précisé la police. Il n’y avait pas non plus d’éléments laissant indiquer d’anciennes violences conjugales, selon un témoignage des familles du couple. La police a rejeté l’explication de Ben-Ami selon laquelle il serait soudainement devenu fou de colère. Lors de l’audience, la police a déclaré avoir trouvé le motif de l’attaque, mais sans donner de détails.

Ben-Ami aurait commencé par refuser l’aide d’un avocat avant l’enquête. Il a dit à la police qu’il avait des troubles mentaux.

Lors de l’audience, l’accusation a souligné que le psychiatre qui avait examiné Ben-Ami l’avait trouvé apte à être jugé.

En octobre dernier, le ministère des Affaires sociales avait publié un rapport sur les violences conjugales en 2018. Le rapport mettait en évidence une forte augmentation des violences conjugales. Selon le ministère, le nombre de femmes appelant le numéro d’écoute a augmenté de 160 % entre 2014 et 2018. Plus de 6 000 victimes de violences conjugales ont reçu un traitement l’année dernière. En 2018, 1 219 femmes ont appelé la ligne d’écoute pour dénoncer des violences conjugales.

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