Les chauffeurs de bus en grève pour obtenir de meilleures conditions de travail
Les chauffeurs ont menacé de faire grève chaque lundi jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites ; le syndicat affirme que ses membres n'ont pas d'autre choix
Les chauffeurs de bus de deux grandes compagnies de bus en Israël ont fait grève pendant quelques heures dimanche matin, se plaignant de conditions de travail insatisfaisantes et d’un manque de main-d’œuvre.
Les syndicats des travailleurs ont menacé de faire grève tous les lundis du mois à venir si leurs revendications n’étaient pas satisfaites.
La grève a perturbé plusieurs lignes de bus à travers le pays durant les heures de pointe.
Les travailleurs syndiqués des sociétés de transport Superbus et Elektra Afikim ont protesté de 5h à 8h30, compliquant ainsi le quotidien des voyageurs.
Les lignes de la région de Jérusalem, d’Afula, de Tibériade et de Migdal Haemek, les bus interurbains entre Jérusalem et Beer Sheva, ainsi que les lignes de transport rapide de Haïfa, ont été perturbées par la grève.
Les chauffeurs se sont rassemblés pour manifester à Jérusalem ainsi qu’à la gare centrale de Haïfa.
Le syndicat des travailleurs a déclaré que les chauffeurs avaient de faibles salaires et qu’il y avait un manque d’environ 4 000 chauffeurs.
Raed Mashaal, président du comité des travailleurs du transport Elektra Afikim, a déclaré que les chauffeurs syndiqués avaient fait preuve de retenue jusqu’à présent, mais que la grève était le seul moyen pour eux d’obtenir une augmentation.
« Malheureusement, c’est ainsi que les conditions des chauffeurs ont été modifiées par le passé : en 2015 et en 2018, nous avons mené des grèves pour une augmentation des salaires », a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’il espérait que les entreprises et l’État présenteraient des « solutions bénéfiques » pour éviter de nouveaux arrêts de travail.