« Les hasards nécessaires » : une exposition de Géraldine Cario à l’Institut français
L'exposition se tiendra du 8 juin au 7 juillet à Tel Aviv ; le vernissage aura lieu ce jeudi à 19h30
Du 8 juin au 7 juillet, l’Institut français de Tel Aviv (7 bd. Rothschild) accueillera l’exposition « Les hasards nécessaires » de l’artiste française Géraldine Cario. Le vernissage aura lieu ce jeudi à 19h30 (entrée libre). Quatre de ses œuvres, extraites d’un ensemble plus large, seront ainsi présentées.
« Méditation sur la vie », son art est une « invitation pour le regardeur à un questionnement sur ce qui tient du hasard ou du libre-arbitre ».
« Encres suspendues dans les airs, envol de pinces chirurgicales ou assemblage hasardeux de mikados multicolores, Géraldine Cario présente dans ses installations la fragilité de nos vies et l’incertitude qui la traverse », écrit l’Institut.
« Chaque événement vécu prend sa part dans notre construction intime, et nos vies s’élaborent ainsi, à notre insu parfois, comme une mosaïque à la fois diverse et cohérente, fruit du hasard ou de choix raisonnés. Elles se forgent d’ombre et de lumière, au travers des épreuves, des connaissances acquises, des expériences vécues, de tout ce qui a effet sur nous. Ce morcellement présent dans les œuvres de Géraldine Cario parle également de ce qu’est un individu dans le collectif, semblable aux autres et pourtant singulier, pièce de puzzle infime et indispensable à l’ensemble. »
« Le travail de Géraldine Cario porte sur la mémoire, les traces et ce qui nous impressionne au sens strict du terme. L’artiste exprime ici cette intrication du hasard et de la volonté. Elle pointe les synchronicités, ces événements qui nous impactent, sans que nous en prenions toujours la mesure, et tout ce qui cristallise en nous lumière et obscurité. Les hasards nécessaires sont une invitation au questionnement et à la rêverie ; ce qui compose pas à pas notre identité propre et nous incite à poursuivre notre route à chacun singulière. »
« Géraldine Cario est née ‘par hasard’ à Paris entre 1897 et 1977. Sa vie est transversale, spécialiste de rien et intéressée par tout, elle est diplômée d’une grande école, a étudié le droit et la psychologie avant d’exposer son travail artistique où la mémoire et la vie tiennent une place centrale. Issue d’une famille juive sioniste venant des quatre coins de l’Europe, c’est la première fois que Géraldine Cario expose en Israël. »
« C’était logique et ça manquait », dit-elle. « J’ai un lien très fort avec Israël, exposer ici, en Israël et à l’Institut français, est une immense joie. Je suis 100 % Française. 100 % Juive. 100% sioniste. »