Les Juifs du Brésil saluent l’interdiction de la publication de « Mein Kampf »
Le tirage du pamphlet antisémite d'Hitler a été annulé, qui a été traduit en portugais dans les années 30, sans annotation

Un éditeur brésilien a annulé la sortie d’une nouvelle impression de « Mein Kampf », l’autobiographie d’Adolf Hitler, après avoir subi une forte pression de la communauté juive et les historiens. Cette décision a été bien accueillie par la communauté juive.
La compagnie d’édition, Edipro, aurait décidé jeudi d’annuler une première impression de 1000 exemplaires en expliquant que c’était une vieille traduction portugaise datant des années 1930, sans commentaire. L’impression a été prévue pour la fin du mois de janvier.
Paulo Maltz, le vice-président de la Confédération israélite brésilienne et également le président de la Fédération juive de Rio de Janeiro, a déclaré que les procédures judiciaires sont étudiées pour empêcher la distribution nationale de l’autobiographie.
« Ce livre est de la propagande nazie et, en vertu de la loi brésilienne, le vendre est un crime », a ajouté Osias Wurman, le consul honoraire d’Israël à Rio.
Cependant, Wurman s’est joint à certains grands éditeurs au Brésil intéressés qui ont approuvé l’édition annotée, en disant : « Les gens ont besoin de comprendre ce qui est arrivé ».

« Je vais le vendre parce que c’est un document historique et certaines personnes ont déjà été à sa recherche. Mais il faudra aller directement sur les étagères, il ne sera pas exposé », a déclaré Laura Gasparian, la propriétaire de la librairie Argumento.
En effet, une édition de 1 000 pages – avec les 650 pages du manifeste d’origine – a été conçu avec 305 notes à partir d’une édition américaine avec d’autres commentaires d’éminents historiens brésiliens.
Les droit d’auteurs de 70 ans en Allemagne du pamphlet antisémite, dont le titre signifie « Mon combat », a pris fin le 1er janvier, lui permettant d’être publié dans le pays pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.