Israël en guerre - Jour 491

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Les ministres menacent l’Iran en revendiquant la frappe de 2007 en Syrie

Liberman avertit les "ennemis" que Tsahal est toujours plus fort, et Katz affirme qu' "Israël ne permettra jamais à des pays comme l'Iran... d'avoir l'arme nucléaire"

Le ministre de la Défense Avigdor Liberman dirige une réunion de son parti Yisrael Beytenu à la Knesset, le 12 mars 2018 (Miriam Alster / Flash90)
Le ministre de la Défense Avigdor Liberman dirige une réunion de son parti Yisrael Beytenu à la Knesset, le 12 mars 2018 (Miriam Alster / Flash90)

Les membres actuels du cabinet de sécurité israélien ont émis de nouveaux avertissements à l’Iran mercredi, quelques heures après que le pays a publiquement reconnu pour la première fois que l’armée de l’air a détruit un réacteur nucléaire syrien en 2007.

La confirmation officielle a mis fin à une politique de 10 ans et demi de référence à la frappe, connue dans le monde entier sous le nom d’Operation Orchard – dans la région de Deir Ezzor dans les heures précédant l’aube du 6 septembre 2007 – par une allusion et humour « selon des sources étrangères ».

Le ministre de la Défense Avigdor Liberman, qui a été ministre des Affaires stratégiques en 2007, a déclaré que « la décision historique et courageuse que nous avons prise a prouvé que nous ne pouvons pas être dissuadés en matière de sécurité ».

« La puissance de notre armée, de notre aviation et de nos capacités de renseignements s’est fortement renforcée par rapport à 2007. Cette équation, chacun au Moyen-Orient a intérêt à en tenir compte », a prévenu M. Liberman dans un communiqué.

« Si nous n’avions pas agi, nous aurions aujourd’hui une Syrie nucléaire », a ajouté le ministre de la Défense.

Le ministre du Renseignement, Yisraël Katz, a été plus explicite, liant spécifiquement la frappe syrienne à l’Iran. Il a affirmé sur son compte Twitter que l’opération menée en 2007 avait permis de « faire comprendre qu’Israël ne permettrait jamais que l’arme nucléaire tombe dans les mains de ceux qui menacent son existence : la Syrie hier, l’Iran aujourd’hui ».

Le pilote d’un avion de chasse F-15I, du 69e Escadron de l’armée de l’air israélienne, monte dans son avion avant une opération de bombardement d’un réacteur nucléaire syrien à Deir Ezzor le 5 septembre 2007. (Tsahal)

Le député Amir Peretz (Union sioniste), qui avait été ministre de la Défense jusqu’à son remplacement par Ehud Barak deux mois et demi avant l’opération, a écrit sur Facebook que la frappe « a démontré que l’Etat d’Israël ne restera pas sans rien faire et prendra toutes les mesures nécessaires pour éliminer une menace existentielle ».

Une autre ministre, Gila Gamliel (Likud), a également déclaré que « les images de l’attaque du réacteur en Syrie en 2007 mettent en évidence l’immense puissance de Tsahal, dans une action qui combine d’excellents renseignements et des capacités d’attaque précises de l’armée de l’air israélienne… Nous ne laisserons pas les Iraniens se positionner à notre frontière nord et nous ne laisserons pas nos ennemis se renforcer ou menacer notre existence ».

Judah Ari Gross a contribué à cet article.

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