Israël en guerre - Jour 566

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« Pourquoi suis-je encore là ? »

Les parents d’Edan Alexander autorisent la diffusion de la vidéo publiée par le Hamas

"Edan a tout fait pour Israël, maintenant Israël doit tout faire pour lui," ont affirmé les parents du soldat otage depuis le pogrom du 7 octobre 2023

Le soldat Edan Alexander dans une vidéo de propagande diffusée par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 12 avril 2025. (Crédit : Autorisation)
Le soldat Edan Alexander dans une vidéo de propagande diffusée par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 12 avril 2025. (Crédit : Autorisation)

La famille d’Edan Alexander a autorisé dimanche la publication d’une vidéo de propagande du Hamas montrant des signes de vie du soldat otage, retenu par le groupe terroriste depuis le pogrom qu’il a mené le 7 octobre 2023 contre Israël.

La vidéo a été diffusée par le Hamas samedi soir, lors du premier seder de la fête juive de Pessah suivi de tirs de roquettes.

Cette vidéo de trois minutes n’est pas datée, bien qu’Alexander affirme être détenu depuis 551 jours, indiquant qu’elle a été filmée très récemment.

Alexander, citoyen américain, est un soldat stationné près de la bande de Gaza le matin du 7 octobre lorsqu’il a été capturé par des terroristes du Hamas.

Dans une déclaration très probablement dictée par ses ravisseurs dans la bande de Gaza, Alexander affirme avoir entendu dire que le Hamas était prêt à le libérer il y a trois semaines et que « vous avez refusé et m’avez laissé ici », fustigeant le gouvernement et le Premier ministre.

« Dites-moi pourquoi, pourquoi ne suis-je pas à la maison avec mes amis, avec ma famille ? » demande Alexander.

Tout le monde m’a menti, dit-il. « Président Trump, je croyais vraiment que vous parviendriez à me sortir d’ici vivant. Pourquoi avez-vous cru aux mensonges de Netanyahu ? »

« Pourquoi suis-je encore là ? », crie-t-il.

Alexander a salué les manifestations des citoyens israéliens en faveur de sa libération et a demandé aux dirigeants israéliens : « Pourquoi n’arrêtez-vous pas la guerre ? »

« Je veux vraiment croire que cette vidéo ne sera pas la dernière fois que vous me verrez vivant. Je veux vraiment retrouver le peuple d’Israël sain et sauf. Continuez à manifester », exhorte-t-il. « Continuez à faire tout ce qui est en votre pouvoir. […] Le temps presse. Mes amis, le temps presse vraiment. »

« Chaque jour, nous entendons les bombes se rapprocher de nos têtes. C’est vraiment dur », dit-il. « Nous pensons vraiment que nous allons rentrer morts. […] Nous perdons espoir. »

Le président américain Donald Trump après avoir signé un décret, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 9 avril 2025. (Crédit : Saul Loeb/AFP)

C’est la deuxième vidéo d’Alexander publiée par le Hamas. En novembre, le Hamas avait publié la première vidéo du soldat otage.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est entretenu samedi avec ses parents.

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, s’est aussi entretenu dimanche soir avec ses parents.

Au cours de sa conversation avec Yael et Adi Alexander, Zamir « a souligné que les otages étaient constamment présents à l’esprit des commandants et de l’ensemble des soldats de Tsahal, à chaque instant et dans chacune des actions menées par l’armée », indique Tsahal.

« Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour les ramener. C’est, à mes yeux, la mission essentielle de Tsahal, et la mienne en tant que chef des armées. Je garde cela à l’esprit dans chacune de mes décisions », aurait déclaré Zamir.

Selon l’armée, la famille Alexander « a remercié le chef d’état-major pour cet échange et pour avoir réaffirmé l’engagement total de Tsahal en faveur du retour des otages ».

Le Hamas a déjà diffusé des vidéos similaires d’otages qu’il détient, dans le cadre de ce qu’Israël qualifie de guerre psychologique déplorable.

Yael et Adi Alexander ont ensuite publié une déclaration.

Yael et Adi Alexander, les parents du soldat otage Edan Alexander, devant la Maison Blanche, le 25 juillet 2024, à Washington. (Crédit : Anna Moneymaker/Getty Images/AFP)

« Notre fils Edan a tout quitté : ses amis, les études universitaires qu’il aurait pu entreprendre, la vie confortable qu’il menait aux États-Unis, et nous, sa famille nucléaire, pour s’installer seul en Terre d’Israël et s’engager dans la brigade Golani afin de défendre le pays qu’il aime et ses habitants », ont-ils déclaré.

« Ce fut également le cas le 7 octobre, lorsqu’il s’est retrouvé seul dans une base et a tenté de défendre les communautés de la bande de Gaza contre les terroristes du Hamas », poursuivent les parents d’Alexander. « Maintenant, l’État d’Israël le laisse, lui et tous les otages, seuls dans les tunnels, seuls aux mains de l’ennemi. »

Ils affirment que la vidéo montre les difficultés que traverse leur fils, ainsi que « la peur et le désespoir ».

« Cinq cent cinquante-cinq jours, déjà plus d’un an et demi, et l’État d’Israël et ses dirigeants pourraient célébrer Pessah, la fête de la liberté et de la sortie d’Égypte, et notre fils est toujours là », déclarent-ils. « Il est inconcevable que notre pays ne fasse pas tout son possible pour rendre notre Edan, un jeune homme intègre et aimant son pays et son peuple. »

Ils ont aussi interpelé le Premier ministre, le négociateur en chef pour les otages Ron Dermer et le chef d’état-major de Tsahal Eyal Zamir : « Vous êtes responsables de la sécurité d’Edan et il est de votre responsabilité de le ramener. Edan a tout fait pour Israël, maintenant Israël doit tout faire pour lui. »

« Qu’est-ce que la liberté quand il est maintenu sous terre ? Edan et les autres peuvent être rapatriés, mais notre gouvernement a d’autres considérations. Tout le monde sait qu’ils peuvent être rapatriés, mais quiconque le dit est réduit au silence et mis à distance », a de son côté déclaré Iris Schwartz, la tante d’Edan.

Schwartz a précisé que la famille n’avait rencontré le Premier ministre qu’une seule fois depuis le pogrom, et qu’elle n’avait reçu aucune réponse à ses demandes de rencontre avec Dermer.

Schwartz a appelé Dermer à cesser de faire de la politique et à faire son travail, tout en affirmant que le gouvernement tente de faire peur à l’opinion publique en imaginant que le 7 octobre pourrait se reproduire.

« Nous vivons le 7 octobre chaque jour et chaque nuit, alors arrêtez d’essayer de nous effrayer et d’utiliser cette menace pour nous faire taire », dit-elle.

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